
La lutte contre la contrebande de cigarettes continue

Dans le cadre de lutte contre la contrebande de cigarettes, les éléments de la brigade d’enquête et de délégation judiciaire de la police nationale «BEDJ » ont mené la semaine dernière une vaste opération qui a conduit à l’arrestation de deux hommes. Les policiers ont donc mis en place une souricière pour arrêter les suspects soupçonnés de vendre un peu partout dans la ville les cigarettes de marque Benson. En effet, les fins limiers de la police nationale avaient reçu des informations portant sur la distribution de cartons de cigarettes, c’est pourquoi plusieurs hommes de la BEDJ ont décidé de se faire passer pour des acheteurs potentiels. Un premier contact se présente comme étant le livreur de la marchandise et une première commande est émise. L’homme, qui est aussi un taximan livre donc 5 cartons de cigarettes en échange d’une somme d’1 125 000 FDJ. L’enquête se poursuit et les hommes de la BEDJ interceptent quelques jours plus tard 11 autres cartons. Au total, 16 cartons d’une valeur monétaire de 3 600 000 FDJ seront retrouvés par les policiers.
Rattrapé après avoir agressé son père
Il y a quelques semaines, un cambrioleur s’introduit dans une maison située au 4ème arrondissement. L’homme d’une forte corpulence s’empare d’une somme de 75 000 FDJ et d’un téléphone portable. Quelques jours plus tard, une autre maison située pas très loin est cambriolée, mais manque de bol, les propriétaires identifient le voleur. Toutefois, l’homme d’une force herculéenne, se débat et arrive à s’échapper. Les voisins reconnaissent le même mode opératoire et déclarent aux policiers qu’il s’agit du même homme. Le suspect, reste introuvable pendant quelques temps. Plusieurs mois passent et le père du mis en cause se fait agresser à l’arme blanche par…son fils. En effet, le monsieur, qui vend du khat aurait refusé de donner à son rejeton, quelques branches de la plante verte. Averti de l’agression, les policiers ne tardent pas à rattraper le jeune homme. Il est actuellement derrière les barreaux de la prison civile de Gabode pour purger une peine de prison.
Fin d’une cavale de plusieurs mois
Arrivée en fin d’une dure journée de travail, une jeune femme travaillant dans une grande société dépose la somme de 2 500 000 FDJ dans une armoire et rentre chez elle. A l’heure de la fermeture des bureaux, le technicien, chargé de faire quelques travaux se trouve encore sur les lieux. Le week-end passe et la jeune femme reprend son travail le dimanche. Mais l’argent n’est plus dans l’armoire. La jeune femme dépose plainte au commissariat du Héron. Une enquête est ouverte et les policiers se rendent chez le technicien, qui reste introuvable. Le suspect serait en effet parti en Ethiopie, selon les avis concordants de ses amis. Il sera finalement arrêté la semaine dernière chez lui après avoir passé plus de trois mois à faire la fête en Ethiopie. Interrogé par les policiers, il déclare avoir dépensé la totalité de la somme volée lors de sa cavale. Il se trouve actuellement en mandat de dépôt derrière les barreaux de la prison civile de Gabode.
La peur change de camp au domicile conjugal…
Une jeune femme, accompagnée de sa mère, s’est présentée, en début de semaine au commissariat de Hodan. Munie, d’un certificat médical, la jeune femme déclare aux policiers qu’elle a été la victime d’une agression physique. Son mari l’aurait frappé au visage à l’aide d’une tasse en verre. Selon sa déclaration, son époux la battait régulièrement. Arrivée à un point de non-retour, elle précise que son conjoint lui aurait à maintes reprises demandé de vendre leur boutique. Elle explique qu’elle devait s’occuper de son foyer et de leur enfant en bas âge et qu’elle ne pouvait aucunement délaisser ses autres responsabilités. Furieux, l’époux avait donc pris pour habitude de battre sa femme. Les deux familles étaient déjà intervenues pour trouver des solutions et l’affaire ne s’était pas encore ébruitée. Les deux familles n’ayant pas trouvé un terrain d’entente, la jeune femme a donc pris son courage à deux mains et a finalement porté plainte contre son époux. Il a été traduit à comparaitre en citation directe. Il se trouve actuellement en liberté provisoire avant sa prochaine comparution. La peur semble changer de camp au domicile familial…
N. Kadassiya