Hier, en Conseil des ministres, le président de la République a ouvert la rentrée politique avec une intervention résolument tournée vers l’avenir. Dans un discours porteur d’espérance, il a plaidé pour un « Djibouti durable », mêlant fierté nationale et responsabilité collective. Son message, clair et dynamique, trace la voie d’un État à la fois ambitieux et attentif à ses citoyens.
Le chef de l’État ne s’est pas contenté de délivrer un discours technique. Incarnant une vision profondément humaine, il a invité chaque Djiboutien à s’engager dans une démarche collective et à bâtir un pays où la reconnaissance internationale se conjugue avec le progrès tangible. Un appel ardent à la responsabilité engagée pour transformer les aspirations en actes concrets.
En mettant en lumière l’accession de Djibouti à la présidence de la Commission de l’Union africaine, il a fait résonner la voix du pays sur la scène continentale. Un symbole fort du rôle de médiateur et de bâtisseur assumé par notre nation face aux grands enjeux régionaux. Le Président a, dans la même veine, rappelé la responsabilité morale de Djibouti à défendre les peuples opprimés.
Évoquant avec gravité la tragédie palestinienne, il a dénoncé l’exode forcé, les bombardements et les massacres infligés aux innocents, fustigeant une violation avérée du droit international. En réaffirmant son soutien indéfectible à la cause palestinienne, Djibouti s’affirme ainsi comme une voix de conscience au sein de la communauté internationale.
L’expression « Djibouti durable » n’est pas un slogan creux. Elle illustre une vision stratégique : celle d’un développement qui conjugue modernisation des infrastructures, digitalisation de l’administration et diversification économique. Des impératifs qui expliquent le dynamisme du projet « Vision 2035 », conçu pour s’adapter aux défis contemporains tout en restant profondément ancré dans les réalités nationales.
Avec une conviction assumée, le président a mis l’accent sur la nécessité de concrétiser des opportunités pour les jeunes, en touchant du doigt leurs aspirations à travers des politiques fortes en matière d’éducation, d’emploi et d’entrepreneuriat. Une génération valorisée, n’est-elle pas un pays renforcé ?
Il a su allier tonalité inspirante et exigence opérationnelle, en appelant à une coordination ministérielle fluide et à une gestion rigoureuse des ressources publiques. Sans oublier la nécessité d’un partenariat solidifié avec la société civile et le secteur privé. C’est un véritable appel à l’efficacité et à l’unité d’action : gouverner autrement, au service du progrès collectif.
Loin d’être une simple allocution de rentrée, l’intervention présidentielle trace les lignes de force d’une vision claire : l’influence grandissante de Djibouti sur la scène internationale doit être conjuguée avec l’impératif de répondre, avec rigueur et détermination, aux aspirations légitimes de ses citoyens.