Aujourd’hui, Tadjourah s’apprête à écrire une page nouvelle de son histoire sanitaire avec l’inauguration, par le président de la République Ismail Omar Guelleh, de son tout nouveau centre de dialyse. Au-delà de sa dimension médicale, ce centre traduit dans les actes une volonté politique de justice sociale et territoriale. C’est un geste d’équité en matière d’offre de services publics de santé.
Jusqu’ici, les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique étaient condamnés à des trajets éprouvants vers Djibouti-ville, parfois au prix d’immenses sacrifices financiers et physiques.
Avec le « Nephro Center » de Tadjourah, la République corrige l’injustice silencieuse de cette souffrance vécue loin des regards. Désormais, le traitement vital sera accessible au cœur même de la région.
Loin d’être un isolé, ce centre s’inscrit dans une dynamique nationale qui porte aujourd’hui la politique gouvernementale de santé publique. L’Hôpital Peltier, centre de référence en la matière, a été doté d’une nouvelle usine de traitement d’eau pour garantir une qualité optimale de dialyse. Un autre centre a vu le jour à Balbala, avec l’appui du Japon. De plus, des programmes comme celui de la CNSS, qui a permis à de nombreux Djiboutiens de bénéficier de greffes rénales à l’étranger, montrent que le pays investit à tous les niveaux de la chaîne de soins.
À travers ce nouvel équipement implanté dans la ville blanche, c’est tout un message qui se dessine : la République ne se limite pas à sa capitale, elle vit aussi dans ses régions. En donnant à Tadjourah un souffle nouveau, le gouvernement indique que chaque citoyen mérite la même chance face à la maladie.
Plus qu’un simple bâtiment équipé de machines, ce centre est une promesse tenue et un horizon ouvert. C’est surtout une preuve tangible que le développement, lorsqu’il se veut juste et équilibré, peut transformer la vie des populations. L’avenir exigera certes d’autres efforts et d’autres investissements.
Mais l’exemple de Tadjourah ouvre la voie, en rappelant que la santé est au cœur du progrès et qu’aucun territoire, aussi éloigné soit-il, ne doit être laissé à l’écart.