
Au lendemain de la pluie torrentielle qui a frappé la capitale dimanche matin, Djibouti s’est rapidement remise en ordre de marche grâce à une riposte coordonnée. Sous la supervision de la préfecture, les équipes de l’ONEAD, appuyées par la police nationale, la protection civile et l’Agence djiboutienne des routes, ont travaillé sans relâche pour évacuer les eaux, sécuriser les zones à risque et rétablir la circulation.
Après les averses diluviennes qui ont paralysé Djibouti-ville dans la matinée de dimanche dernier, la capitale retrouve progressivement sa sérénité. Les grandes artères, transformées quelques heures plus tôt en véritables torrents, commencent peu à peu à se dessécher. La menace d’une paralysie prolongée a été évitée grâce à une mobilisation exceptionnelle des autorités et des services techniques.

Dès les premières heures, la préfecture a coordonné une riposte d’urgence. Les agents de l’ONEAD, en première ligne, ont déployé leurs pompes à eau pour désengorger les zones critiques. À leurs côtés, la police nationale et la protection civile ont assuré la sécurité et régulé la circulation, tandis que les équipes de l’Agence djiboutienne des routes (ADR) engageaient engins et camions pour dégager les principaux axes. La coordination de ces différentes équipes a permis d’éviter une paralysie de la capitale et de ramener progressivement la circulation à la normale.
Pour autant, la situation reste délicate dans certains quartiers. Des poches d’eau stagnante subsistent encore, représentant des risques sanitaires et de circulation. Les autorités ont assuré qu’un suivi rigoureux était en cours afin d’assécher complètement les zones concernées. Les autorités ont tenu à saluer non seulement la réactivité et le professionnalisme des équipes techniques et de sécurité, mais aussi la patience et la solidarité des riverains qui, malgré les difficultés, ont su coopérer dans ces moments critiques.
La ville de Djibouti s’est ainsi relevée rapidement, mais cette pluie torrentielle rappelle que la vigilance et la préparation demeurent des clés essentielles face aux défis climatiques de demain.