Le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle(MENFOP) et la poste de Djibouti ont lancé lundi 25 mars 2019, un projet de correspondance scolaire à caractère éducatif. 

Il faut dire que ce projet épistolaire entre les différents établissements scolaires est destiné à inciter les jeunes écoliers et collégiens à renouer avec la tradition épistolaire et améliorer leur qualité d’écriture.Ce projet de correspondance scolaire, qui s’inscrit dans le cadre des programmes scolaires, doit aussi permettre de limiter la culture de l’image et de la surconsommation des masses médias et des réseaux sociaux. C’est donc un retour à une tradition vertueuse qui permettra à beaucoup d’enfants à renouer avec la tradition de l’écriture et de la lecture pour découvrir, socialiser, et fraterniser avec les autres en apprenant d’eux.

Plus généralement, la correspondance scolaire est un projet ambitieux du MENFOP qui veut restaurer des liens forts entre les établissements scolaires en ravivant les sentiments de cohésion, de fraternité et d’amitié entre les élèves qui pourront partager ainsi leurs expériences à l’école mais aussi dans leurs quotidiens.Lundi matin, à l’occasion de la journée de lancement du projet, les facturiers de la poste de Djibouti et une délégation du MENFOP ont sillonné plusieurs établissements scolaires de la capitale tels que le collège du CDF, Palmeraie1, Fukuzawa, et Hodan1 pour assurer les transmissions et les échanges de courriers.

Les deux scooters de la poste de Djibouti, affrétés à ce projet, ont fait la navette entre les établissements scolaires pour récupérer avant de tranmettre les enveloppes contenant des dizaines de  lettres adressées par les collégiens à leurs correspondants.Il faut dire que la poste de Djibouti joue un rôle primordial dans le cadre de ce partenariat avec le MENFOP en usant de son statut d’institution phare chargé d’un symbole mémoriel fort. A ce titre, l’arrivée des facteurs et des postiers avec leurs mobylettes et le véhicule à la couleur jaune emblématique de la Poste ont ravivé des souvenirs chez les enseignants et les personnels d’encadrement pédagogique.  Cet engagement et cette responsabilité honorent la Poste de Djibouti qui a mis à disposition ses moyens humains et matériels pour sillonner toute l’étendue du territoire national. Puisque le projet de correspondance scolaire devra s’étendre à tout le pays dès l’année prochaine puis se développer à l’international.

Notons que cette première journée a vu l’échange de courriers collectifs entre classes de même niveau. Mais, dès l’année prochaine, ceux-ci seront individualisés et chaque élève pourra échanger avec un correspondant d’un autre établissement djiboutien voire même d’écoles françaises de l’Hexagone au moyen de jumelages. Il est à signaler aussi que les échanges entre les élèves de la capitale et ceux des régions seront privilégiés afin qu’ils puissent partager leurs expériences réelles et s’ouvrir à d’autres modes de vie.

A l’issue de la journée de lancement, le responsable de la communication de la poste de Djibouti et l’inspecteur de la vie scolaire ont souligné l’intérêt et les avantages de ce projet de correspondance scolaire et se sont félicités du lancement réussi du projet.

MAS