Lundi dernier dans son bureau, le président de l’APZFD, Aboubaker Omar Hadi, s’est entretenu avec une délégation éthiopienne de haut niveau  des voies et moyens susceptibles d’assurer une meilleure interconnexion entre Djibouti et l’Ethiopie, et d’améliorer davantage les performances des chaînes logistiques respectives des deux pays.

Le président de l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti (APZFD), Aboubaker Omar Hadi, a reçu lundi dernier, dans son bureau, une délégation éthiopienne de haut niveau, conduite par le directeur exécutif d’Ethiopian Shipping and Logistic Services Enterprises (ESLSE), Roba Megerssa.

Ce faisant, il était entouré de deux de ses proches collaborateurs. Citions en l’occurrence le directeur en charge des projets portuaires et maritimes, Aden Moussa Dougsieh, et le chef du département de marketing, Mohamed Aref Mohamed. Les 2 parties ont discuté des voies et moyens de mieux connecter Djibouti et l’Ethiopie et d’améliorer davantage les performances des chaînes logistiques respectives des deux pays.

Ainsi, elles ont soulevé la connexion par la voie ferroviaire entre les ports de Djibouti et les parcs industriels de l’Ethiopie.

A noter que notre voisin éthiopien ambitionne de devenir un hub de production et de transit de biens manufacturés pour les autres pays enclavés de la région. A ce propos, l’Ethiopie se donne les moyens de ses ambitions au regard de la construction d’une douzaine de parcs industriels dont certains sont déjà opérationnels à Mekelle, Bolelemi, Hawasa et Komboldcha.  En connaissance de cause, le président de l’APZFD et ses hôtes éthiopiens ont évoqué le corridor routier de djibouto-éthiopien, l’un des plus importants de l’Afrique.

Il a été question en outre de l’extension de ce corridor routier jusqu’en Centrafrique via le Sud Soudan, dont la situation politique a commencé à se normaliser.

Dans cette optique, M. Hadi et ses interlocuteurs éthiopiens ont convenu de la mise en place d’une autorité de gestion du corridor qui reliera  Djibouti, l’Ethiopie, le Soudan, le Sud Soudan, et l’Ouganda.

Soulignons au passage que celle-ci sera chargée d’assurer la fluidité des mouvements des biens entre ces pays et de créer un cadre propice au développement des échanges entre les  communautés d’affaires à l’échelle régionale.  C’est dire l’intérêt des consultations que le président de l’APZFD a eues lundi dernier avec la délégation éthiopienne de haut niveau. La rencontre est intervenue en prélude d’une session ministérielle qui se tiendra à Djibouti dans les semaines à venir.

IAD