À la tête d’une importante délégation, le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Moustapha Mohamed Mahmoud, participe à la 40ème conférence générale de l’UNESCO qui se tient à Paris du 12 au 27 novembre prochain.

La délégation ministérielle est accompagnée du représentant du MENSUR ainsi que de la délégation permanente de la république de Djibouti auprès de l’UNESCO, composée de l’ambassadeur Ayeid Mousseid Yahya, du deuxième conseiller Mohamed Omar Djama et du conseiller culturel  Farhan Ali Omar.

En marge du sommet, le ministre a pu s’entretenir avec la directrice générale de l’UNESCO et la ministre de la culture de Singapour. Par ailleurs, le ministre a prononcé une importante allocution où il a adressé les chaleureuses félicitations de la délégation djiboutienne pour l’élection du nouveau président de la conférence générale, tout comme il a salué le processus ambitieux de transformation stratégique engagé par la directrice générale lors de sa prise de fonction en 2017. M. Moustapha Mohamed Mahmoud a fait également appel à la vigilance pour ne pas ébranler les fondations de l’UNESCO en introduisant des changements structurels qui risqueraient d’être contreproductifs.

A l’instar de ses pairs africains, il a insisté sur la nécessité de renforcer les programmes en faveur du continent, notamment la question transversale «priorité Afrique ». « La république de Djibouti, a-t-il dit, s’est donnée les moyens de traduire en actes les principes fondamentaux de l’UNESCO qui épousent parfaitement notre vision de l’offre éducative ». L’occasion pour le ministre de mettre en lumière les réalisations de son département dont notamment l’accès renforcé à l’éducation et l’égalité des chances, fruit d’une véritable vision humaniste du président de la république de Djibouti et la scolarisation  universelle ainsi que la  prise   en  charge  scolaire  des  enfants  de réfugiés faisant de la république de Djibouti une référence  internationale. Le ministre a également mis l’accent sur une série d’avancées majeures au sein de l’école djiboutienne, comme la généralisation de l’usage des TIC mais aussi le nouveau concept d’école rurale. Il a également annoncé la généralisation progressive du préscolaire et a fortement mis en exergue la formation des enseignants, la politique de l’EFTP, la promotion de la      culture,   du   développement   personnel,  du civisme sur des programmes éducatifs inscrits entre contextualisation et ouverture au monde avec une intégration en cours des compétences de vie et du 21e siècle.  Le ministre a conclu en évoquant le projet transformateur du MENFOP accompagné par le partenariat mondial de l’éducation et la banque mondiale qui cristallise les ambitions de son département pour le développement socio-économique de notre pays ainsi que les réalisations de la commission nationale intégrant les principes prônés par l’UNESCO.

MAS