
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des femmes, où l’édition de cette année coïncide avec le mois béni du Ramadan, l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) a organisé, le jeudi passé, un Iftar-dîner, marquant un moment de valorisation du rôle central des femmes djiboutiennes dans la société.

Depuis 1977, l’ensemble des femmes du monde célèbre, le 8 mars de chaque année, la journée internationale qui leur est dédiée. L’édition de cette année qui coïncide avec le mois béni du ramadan a été l’occasion pour les djiboutiennes de se retrouver, le jeudi soir passé, autour d’un Iftar-Dîner. L’événement qui s’est tenu au siège de l’UNFD, situé en face du boulevard El Hadji Hassan Gouled Aptidon, à proximité du quartier Arhiba, dans la commune de Boulaos, a rassemblé une diversité de figures influentes du pays, illustrant la représentation des femmes dans l’ensemble des secteurs du pays qu’il s’agisse de la gouvernance, du développement économique, de la sécurité, de l’action sociale ou de l’art et de la culture. L’image de la soirée reflète en effet, les progrès réalisés par Djibouti dans le domaine de la promotion des droits de la femme.
L’initiative émane de la présidente de l’UNFD, la Première Dame du pays, Son Excellence, Mme Kadra Mahamoud Haid, qui a choisi la 21ème soirée du Ramadan, une des nuits les plus importantes de ce mois béni, pour organiser cette rencontre.

Placé sous le signe de la solidarité et du renforcement des droits des femmes, cet Iftar-Dîner a servi de plateforme permettant de mettre en avant les relations stratégiques que l’UNFD entretient avec les institutions nationales et internationales. En s’associant à différents acteurs du développement, l’organisation vise, en effet, à garantir une meilleure inclusion des femmes dans l’ensemble des sphères du développement national.
Il est à noter que la rencontre a été marqué par la présence de nombreuses personnalités de premier plan, parmi lesquelles, la ministre de la Femme et de la Famille, Mme Mouna Osman Aden entourée de plusieurs de ses collègues femmes du gouvernement, ainsi que la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Safia Elmi Djibril accompagnée des femmes parlementaires. Aux côtés de ces figures politiques, la secrétaire générale de l’UNFD, Mme Fatouma Moussa Abdi, des représentantes des organisations onusiennes, sous nos cieux, dont la représentante résidente de l’UNICEF, Mme Béate Dastel des porte-voix d’organisations féminines issues des différents quartiers de la capitale et de nombreuses femmes d’affaires influentes, ont également pris part à cette célébration.
Au-delà de la présence politique et autres personnalités, l’événement a également vu la présence des artistes des troupes culturelles 4 Mars et GOURMAD de la police nationale, qui ont pour leurs parts contribué, pour rendre la soirée plus vivante à travers des chants religieux spécialement conçus pour l’occasion. Outre l’opportunité de rappeler les valeurs fondamentales du mois béni du Ramadan, la cérémonie de jeudi soir passé, était riche en animations religieuses.
L’UNFD, un acteur clé du développement de la femme djiboutienne
Engagée depuis plusieurs décennies, dans la lutte pour une société plus équitable et plus juste, où les femmes ne sont plus de simples spectatrices, mais de véritables actrices du développement national, l’UNFD s’impose aujourd’hui comme un acteur de premier plan du progrès social et économique des femmes à Djibouti.
Son spectre d’action est assez large. De la lutte contre les violences basées sur le genre, garantissant aux femmes un environnement plus sûr et plus équitable, à l’élaboration et à la mise en œuvre d’initiatives d’autonomisation en passant par les programmes d’alphabétisation permettant à la djiboutienne d’intégrer le marché du travail et de jouer un rôle actif dans l’économie nationale, les activités sont nombreuses.
Lors de cette soirée, la secrétaire générale de l’UNFD, Mme Fatouma Moussa Abdi, ainsi que la ministre de la Femme et de la Famille, Mme Mouna Osman Aden, ont pris tour à tour la parole pour mettre en lumière les avancées majeures enregistrées au cours de l’année écoulée et remercier la Première Dame Mme Kadra Mahamoud Haid pour l’organisation de cette rencontre et notamment pour son soutien constant à la cause féminine.
Rappelons que dans la tradition djiboutienne, la femme occupe une place prépondérante au sein du foyer, particulièrement durant le mois béni du Ramadan, où elle veille à l’harmonie familiale et à l’organisation des repas de rupture du jeûne. Mais au-delà de cette responsabilité, les djiboutiennes sont toujours engagées activement dans des actions de solidarité, en apportant leur aide aux personnes vulnérables et en contribuant à des initiatives communautaires visant à renforcer la cohésion sociale.
En tant qu’éducatrices et leaders d’opinion, elles jouent un rôle fondamental dans le processus de développement national. Et la cérémonie de jeudi soir passé, a été une occasion donc, pour notre pays de célébrer, les femmes djiboutiennes non seulement comme mères et piliers de la famille, mais aussi comme entrepreneures, décideuses et bâtisseuses de l’avenir de notre nation.
RACHID BAYLEH