Le sommet extraordinaire de la Ligue des États arabes tenu en Égypte marque un tournant dans l’histoire de la diplomatie arabe face à la tragédie de Gaza. Plus qu’une simple réunion, cet événement fut l’occasion de réaffirmer l’engagement indéfectible du monde arabe envers la cause palestinienne. La République de Djibouti, représentée par son président Ismaïl Omar Guelleh, a non seulement donné une voix forte à cette solidarité, mais a aussi galvanisé l’unité des nations arabes autour d’un principe fondamental : l’intégrité territoriale de la Palestine.

« Nous n’accepterons en aucun cas l’expulsion des Palestiniens de leur terre sacrée » : ces mots du président djiboutien ont résonné comme un cri de ralliement pour un monde arabe unifié face à la tragédie qui frappe Gaza. Mais au-delà de la simple condamnation de l’agression de l’entité sioniste, il s’agissait, pour le chef d’État djiboutien, d’insister sur l’urgence de restaurer les droits longtemps bafoués du peuple palestinien. Ainsi, loin de se contenter de paroles, Djibouti demeure une terre de soutien non négociable pour la Palestine.

Ce sommet a certes servi de cadre pour dénoncer l’injustice, mais aussi à poser les bases de l’avenir. Un avenir où Gaza ne sera pas seulement reconstruite, mais où sa population sera préservée de l’exode. Le plan égyptien pour Gaza, qui prévoit la reconstruction simultanée de la région avec l’aide de la communauté internationale, a trouvé un soutien sans réserves dans les déclarations du chef de l’État djiboutien qui a souligné que ce sommet devait être « le point de départ d’une nouvelle ère d’action arabe commune, où l’ambition de voir un État palestinien souverain, libre et indépendant avec Jérusalem pour capitale ne serait plus un vœu pieux, mais un objectif ferme et partagé ».

Tout porte à croire que ce sommet pourrait marquer une rupture dans la passivité observée ces dernières années. Le monde arabe ne doit plus se contenter de discours, mais se mobiliser concrètement pour la justice en Palestine. Le peuple djiboutien et son président, fidèles à leur engagement de longue date, s’attendent à ce que cette rencontre ne soit pas qu’une simple réunion, mais un tournant vers une diplomatie arabe plus résolue.

Le Sommet du Caire a en tout cas montré que Djibouti, sous la direction de son président, continue de porter haut le drapeau de la Palestine. Il ne doit être que le début d’une action arabe renouvelée, d’une solidarité véritable envers Gaza et la Palestine. Et comme l’a conclu le président Guelleh, « Le drapeau de la Palestine continuera de flotter haut dans le ciel de Djibouti ». Un symbole fort qui rappelle à chacun de nous la responsabilité de défendre les causes de liberté, de dignité et de justice.