
Le président du conseil régional de Tadjourah, également président de l’Association Nationale des Collectivités Locales de Djibouti (ANCLD), Omar Houssein Omar a pris part au Sommet ‘‘Climate Chance Europe Afrique 2025’’ qui s’est tenu le 31 mars et le 1er avril passé à Marseille en France. L’événement, réunissant de nombreux acteurs institutionnels et de la société civile, a été l’occasion de discuter des défis climatiques et des solutions concrètes à mettre en œuvre au niveau local et international.

Créée en 2015, l’organisation ‘‘Climate Chance’’ en collaboration avec la ville de Marseille a organisé du 31 mars au 1er avril passé un sommet crucial sur le climat. Placé sous le thème “Adaptation : passer à l’action”, l’événement a réuni dans la ville de Marseille en France, des représentants d’institutions européennes, des bailleurs de fonds et des organisations de la société civile. Parmi eux, le président du conseil régional de Tadjourah également président de l’Association Nationale des Collectivités Locales de Djibouti (ANCLD), Omar Houssein Omar, qui s’est imposé lors de ce sommet comme un fervent défenseur des initiatives locales djiboutiennes en matière de lutte contre le changement climatique.
L’objectif était de renforcer les collaborations entre Djibouti et ses partenaires internationaux, notamment en matière d’énergies renouvelables et d’adaptation aux changements climatiques.

Parmi les temps forts du sommet, des discussions ont porté sur l’accès aux financements climat pour les collectivités locales, la mise en place de politiques de résilience face aux catastrophes naturelles et la promotion de projets verts créateurs d’emplois. Au cours d’une session plénière portée sur le thème « Vivre avec la chaleur : s’inspirer des solutions africaines » le président du conseil régional de Tadjourah et président de l’ANCLD, Omar Houssein Omar a dans une intervention prononcée à cette occasion, présenté les projets innovants entrepris par la région de Tadjourah pour l’adaptation au changement climatique dans la région. Parmi les projets phares, il a évoqué la ferme hydroponique à Day et le générateur d’eau atmosphérique à Allal-af. Ces initiatives représentent des solutions novatrices pour atténuer les impacts négatifs du changement climatique à Tadjourah, contribuant ainsi à la résilience de la région face aux défis environnementaux.Rappelons qu’Anne Hidalgo, Présidente de l’AIMF, Maire de Paris et Michèle Rubirola, Première adjointe au Maire de Marseille, membre du Bureau de l’AIMF ainsi que des nombreuses délégations de collectivités régionales du continent Africain ont pris part à ce sommet de Marseille.
Des rencontres stratégiques…
En marge du sommet, le président de l’ANCLD a multiplié les rencontres avec des acteurs clés du climat et du développement local. Il a notamment échangé avec Anne Hidalgo, présidente de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) et maire de Paris, ainsi qu’avec Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille. Ces discussions ont porté sur les stratégies de résilience urbaine et les opportunités de financement pour les collectivités africaines.
Par ailleurs, une rencontre avec le ministre français délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux, M. Thani Mohamed-Soilihi, a permis d’aborder les enjeux spécifiques des villes africaines francophones face au dérèglement climatique. Ce dernier a salué l’approche proactive de Djibouti et a souligné l’importance de capitaliser sur les solutions africaines innovantes.
Il est à noter que le Sommet “Climate Chance Europe Afrique 2025” a permis de mettre en exergue l’urgence climatique et la nécessité d’une action concertée entre les territoires. Il a ainsi jeté les bases d’un renforcement des coopérations et de nouvelles opportunités de développement durable entre l’Europe et l’Afrique.
RACHID BAYLEH