Il n’est de richesse que d’homme. Et la seule richesse de notre pays est ses ressources humaines. La grande majorité de notre population est constituée de sa jeunesse qui représente un atout pour le développement de notre pays. N’en déplaise à ceux qui la réduisent au désespoir, à la drogue et au renoncement, notre jeunesse et bouillante d’énergie mais aussi d’idées, d’initiatives et on peut dire aussi de débrouillardise. En ce temps où l’Etat providence est révolu, où la fonction publique est saturée, les pouvoirs publics ne peuvent assurer de l’emploi à tout le monde. Loin de là.  Une fois formés et diplômés, nombreux sont les jeunes qui se lancent dans le marché de l’emploi avec leur imagination en montant leur propre boite où start-up. Comme toute entreprise, le début est difficile. Beaucoup d’aléas sont à surmonter. On appelle ça les risques de l’entreprenariat. Mais à force de courage et d’abnégation, la réussite est au rendez-vous.  Dans notre pays, deux institutions accompagnent, guident et conseillent, les jeunes porteurs de projet et qui veulent le concrétiser. Le Centre de Leadership et de l’Entreprenariat (Cle) est une pépinière de talents et d’initiative. Un réservoir d’idées et d’éclatement pour des jeunes doués et talentueux. Depuis sa création, ce centre vise à accompagner et à  accélérer la croissance des entreprises à Djibouti. L’incubateur propose un certain nombre de services et d’outils performants permettant à tout porteur de projets de vivre de l’expérience et de la création de son entreprise dans les meilleurs conditions possibles. Il leur permet de suivre des formations de qualité sur l’entreprenariat. Les jeunes entrepreneurs ont accès aux ressources center qui offre une documentation spécialisée sur un bon nombre de sujets.

Quant au Centre de Technologie et d’’Innovation pour le développement  (CTID), il est une fabrique de talents, un Tech Hub au service du développement et rêve déjà de faire de Djibouti, le hub technologique, d’innovation et d’entreprenariat, de la corne d’Afrique. Il offre des formations adaptées au  besoin du marché. Bref CLE et CTID, c’est  deux structures, les mêmes missions, les mêmes ambitions : faire éclater des talents et ils sont nombreux à Djibouti. La Crise du covid 19 a permis d’éclore beaucoup de talents qui ont redoublé d’imagination pour apporter des solutions djiboutiennes à cette problématique mondiale. Start-up produisant des masques, des gels hydro alcooliques, mais aussi mise en place de stations automatiques de lavages des mains, nombreuses étaient les solutions locales apportées face à cette crise sanitaire. 

Si certains jeunes ont le moral raplapla et se laissent gagner par le découragement face aux difficultés de la vie et au début difficile dans la vie active, nous leur conseillons de ne point abdiquer et de garder toujours espoir. Gandhi disait que « chaque bonne réalisation, grande ou petite, connait ses périodes de corvées et de triomphes, un début, un combat et une victoire».

La jeunesse djiboutienne représente une force de proposition et d’innovation. Elle est un acteur du développement et ne le subit pas. « Dès qu’on a les idées, qu’on met le travail derrière, la force et la volonté, la réussite ne peut qu’être au rendez-vous. », affirme un membre du club des jeunes entrepreneurs djiboutiens. C’est du moins la conviction d’une grande majorité de notre jeunesse qui compte sur son génie et savoir-faire.

Le gouvernement a accompli des actes concrets pour l’épanouissement culturel, éducatif, professionnel, sportif, et social en faveur de nos jeunes. Les réalisations sont nombreuses dans ce domaine.

Vive notre jeunesse innovante et agissante !

Kenedid Ibrahim