
Un engagement renforcé pour la recherche et la gestion des risques climatiques
Une avancée majeure pour la recherche scientifique et la gestion des risques climatiques a été réalisée hier à la Direction du Financement Extérieur (DFE) du Ministère de l’Économie et des Finances en charge de l’Industrie (MEFI), avec la signature d’une convention de financement d’une thèse doctorale. Cet accord, conclu entre la DFE, le Centre d’Études et de Recherche de Djibouti (CERD) et le Secrétariat Exécutif pour la Gestion des Risques et des Catastrophes (SE-GRC), s’inscrit dans le cadre du projet ADRIFI, financé par la Banque Africaine de Développement (BAD).
Un financement inédit pour la recherche scientifique à Djibouti
Cette initiative constitue une première dans le domaine du financement des projets à Djibouti, comme l’a souligné le Directeur Général du CERD, Dr Jallaludin Mohamed, qui a exprimé sa reconnaissance envers tous les acteurs impliqués, ainsi qu’au bailleur, la BAD. Il a également salué l’engagement du Ministre de l’Économie et des Finances, qui, à travers le soutien de la DFE et de l’Unité de Gestion des Projets (UGP), a joué un rôle déterminant dans la concrétisation de cette convention.

Un engagement fort du MEFI pour le climat et le développement durable
M. Ali Mohamed Ali Gadileh, Directeur du Financement Extérieur, a rappelé que le MEFI est pleinement engagé dans la lutte contre le changement climatique et continuera d’œuvrer, sous l’impulsion de la politique du gouvernement, pour appuyer ce secteur stratégique, en ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). Il a également félicité les bénéficiaires du projet pour leur engagement dans sa réussite.
Le SE-GRC : Un acteur clé pour une gestion efficace des risques
Dans son intervention, le Secrétariat Exécutif pour la Gestion des Risques et des Catastrophes (SE-GRC), M. Ahmed Mohamed Madar a affirmé que le mécanisme national de gestion des risques et catastrophes est pleinement opérationnel et fonctionnel. Ce mécanisme viendra compléter l’exécution des projets ADRIFI et RRO en apportant une expertise technique précieuse à l’UGP, qui demeure la garante de l’exécution budgétaire et de la coordination de ces projets du MEFI. Le SE-GRC a également souligné son engagement à soutenir la recherche scientifique, notamment à travers cette convention, afin d’améliorer la supervision nationale du secteur des risques et catastrophes, un véritable cheval de bataille pour son département.
Une recherche doctorale tournée vers des solutions innovantes
Dans sa présentation, le Coordonnateur de ces projets, a mis en avant le rôle clé de la recherche appliquée pour renforcer la résilience de Djibouti face aux risques climatiques. Il a insisté sur le fait que cette thèse doctorale doit aboutir à des recommandations concrètes et applicables, qui viendront enrichir les mécanismes déjà en place et optimiser la mise en œuvre des projets ADRIFI et RRO. Il a également plaidé pour une approche intégrée, où les résultats de la recherche seront directement exploités par les institutions concernées pour affiner les stratégies de gestion des risques, améliorer l’anticipation des catastrophes naturelles et proposer des solutions de financement durable adaptées au contexte djiboutien. Dans cette optique, il a recommandé que les travaux de recherche intègrent les attentes du futur projet RRO, financé par la Banque Mondiale, afin d’assurer une meilleure exécution et pérennisation des actions entreprises. Il a également annoncé que ses équipes mettront en place un suivi de proximité, avec des visites de terrain auprès des bénéficiaires, afin de garantir une coordination efficace et un accompagnement technique continu.
La signature de cette convention marque ainsi une étape clé dans le soutien à la recherche scientifique et la gestion des risques climatiques à Djibouti. Elle illustre également l’engagement du MEFI et de ses partenaires pour une meilleure coordination et un impact renforcé des projets financés, dans une dynamique de développement durable et de résilience climatique.