
L’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS), en collaboration avec la commune de Balbala, a clôturé jeudi dernier, une session de formation axée dans le domaine de l’élaboration et de la gestion des projets communautaires. Financée par l’Agence Française de Développement (AFD), l’initiative qui s’inscrit dans le cadre de la troisième tranche du programme de développement urbain intégré 2 (PDUI 2), a permis d’outiller des représentants de 33 associations des quartiers Layabley et Moustiquaire.
À l’instar de son prédécesseur le PDUI 2 ter, n’a pas seulement à vocation de contribuer à la transformation urbaine des quartiers Layabley et Moustiquaire bénéficiaires du programme, il a également un visage humain et prévoit le renforcement du capital humain dans un volet de développement social.

En effet, financé à hauteur de 40 million de nos francs par l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre du Fonds de Développement Communautaire celui-ci permettra à l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS), principale institution en charge de la mise en œuvre de ce programme de mettre en place de petits projets communautaires accompagnant la modernisation du paysage urbain de ces quartiers de la commune de Balbala.

Bien que le lancement officiel de cette troisième tranche du PDUI 2 soit prévu, en septembre prochain, selon Mahdi Mohamed Djama, directeur général de l’ADDS, , les activités de celle-ci ont cependant débuté en préambule, le mercredi 23 juillet par un atelier de formation, sur le montage et la gestion des projets communautaires, dédié aux leaders des associations du secteur.
A l’issue de deux jours de discussion sur la conception la planification et la mise en œuvre de microprojets répondant aux besoins réels de leurs communautés, l’événement organisé par l’ADDS en collaboration avec la commune de Balbala, s’est clôturé le jeudi dernier en fin de matinée, dans une ambiance de fierté pour les uns et le sentiment d’avoir reçu les outils nécessaires pour être des acteurs du développement socio-économique de leurs propres quartiers, pour les autres. Les bénéficiaires, au nombre de 33, étaient jeudi, au cours d’une cérémonie qui s’est tenue dans la grande salle de réunion du nouveau bâtiment du quartier général de l’ADDS, au plateau du Serpent dans la commune de Ras-Dika, sous les feux des projecteurs des caméras et du crépitement des appareils photos des différents organes de la presse locale.
Et pour cause ? Ils ont reçu des mains des officiels de la cérémonie de clôture de cet atelier de formation, à savoir le directeur général de l’institution, Mahdi Mohamed Djama et son directeur du développement social, Galab Hassan Galab, le député Abdourahman Awaleh Yacin, président du groupe RPP à l’assemblée nationale, le chef de programme PDUI2 de l’ADDS, Emmanuel Paillart et l’élu communal du secteur, Ilyas Hassan Mohamed, les certificats confirmant leurs capacités à mettre en œuvre les microprojets jugés utile pour l’amélioration des conditions de leur communauté.
Intervenu à cette occasion, le directeur du développement social de l’ADDS, Galab Hassan Galab a salué l’implication active des participants durant ces deux journées intenses. « Les microprojets représentent des leviers puissants de transformation sociale et économique lorsqu’ils sont bien conçus et correctement mis en œuvre », a-t-il insisté. Cette déclaration résume parfaitement la philosophie du programme PDUI2 ter : placer les habitants au cœur de la réflexion, de la conception et de la réalisation de projets qui répondent aux besoins concrets et urgents des bénéficiaires.
« Je vous invite à mettre immédiatement en pratique les connaissances acquises en initiant le processus de consultation au sein de vos communautés. Plus tôt vous commencerez ce travail d’identification et d’analyse des besoins, plus solide sera votre proposition de projet » a-t-il exhorté pour conclure ses propos.
Pour sa part, le député Abdourahman Awaleh Yacin a mis l’accent sur l’importance des microprojets élaborés pour les habitants des ces quartiers.
« L’ADDS a gagné la confiance des partenaires. Il faut que vous aussi vous gagniez la confiance de l’ADDS en réalisant les différents projets comme il faut » a-t-il dit aux représentants du tissu associatif de Layabley et Moustiquaire.
À l’issue de cette cérémonie chargée d’espoir, un vent d’optimisme soufflait sur les représentants des associations, désormais mieux préparés à relever les défis du développement social. Forts des compétences acquises et porteurs de projets concrets, ils sont appelés à jouer un rôle moteur dans la mise en place de quartiers plus résilients, plus verts, plus inclusifs dans ce secteur sis à l’Ouest de la commune de Balbala.
Rappelons que grâce au financement accordé par le Fonds de Développement Communautaire (FDC), de nombreux projets associatifs ont pu être menés à bien, apportant des améliorations significatives dans divers domaines pour les habitants des quartiers Layableh et Moustiquaire. L’analyse des résultats met en évidence l’impact concret de ces initiatives sur le terrain. La totalité des projets a atteint un taux d’exécution de 100%, témoignant de l’efficacité de la gestion des fonds alloués.
RACHID BAYLEH