Wadour Ismail Hassan est connu pour son sens du devoir. Il est actuellement animateur à la radio de la RTD (Radio Télévision de Djibouti). Son visage illustre son tempérament réfléchi.   Sa voix est connue de tous, surtout la population Djiboutienne assistant aux émissions de la station émettrice de radiodiffusion de la RTD.

A son début à la  RTD, Wadour a un rôle fixé d’avance, éclairagiste ; il manie avec  consécration le dispositif servant à éclairer dès le 12 juin 2011 jusqu’en 2015.

Ensuite pendant 4 années il est en exercice au poste du montage de la production. Les lois supérieurs qui régissent l’existence de tout être vivant le déplace irrévocablement « animateur » à la radio section somalie. Cette nouvelle fonction d’animateur qui s’ouvre devant Wadour en 2019 semble présenter un attrait qui le séduit.

Son assiduité à l’antenne répond à l’attente d’un public aux revendications multiples. La liste du programme qu’il établit à la radio inclut différents et exceptionnels émissions, il s’agit de l’émission des « salutations » celle de Hello iyo Hawrar » et en dernier l’émission de « Fuledka Fanka ».  Le public montre de l’intérêt à ces transmissions hebdomadaires. Wadour tient de sa finesse de l’expression par sa connaissance du  glossaire de la langue maternelle.  Nous pourrons dire que pour Wadour ses activités à l’antenne de la radio sont sa vocation vu son parcours dans l’univers dans l’art.

En effet, Wadour était parmi les jeunes sélectionnés dans les arrondissements pour les animations du 20ième anniversaire de l’indépendance de la République de Djibouti. C’est en ce temps que Wadour ressent son goût prononcé pour la culture. Aussi Wadour a eu la possibilité d’être formé par des éducateurs nationaux mais également étrangers. Ces formateurs témoignent d’une maîtrise réelle dans le domaine de la mise en scène et dans la création de toute œuvre artistique ont inculqué à Wadour des connaissances qui l’épauleront plus tard. Parmi ces instructeurs, il s’en souvient de Dénis Alpha de nationalité française et un djiboutien nommé Yonis Ali Darar.  Dès l’année 1999.    Notre animateur de la RTD s’est engagé hardiment dans la création des chansons et des poèmes épiques. Dans le champ de la composition de genre littéraire comme le « gabay » ou « poème » Wadour nous fait comprendre que Egueh Aden Rijal connu sous le pseudonyme de « Vitesse » était d’un grand soutien.

Wadour  nous convie qu’il n’oubliera jamais Abdisalam Abdililahi Arreh qui l’a enseigné les premiers rudiments de la danse traditionnelle Djiboutienne. Lors du festival de 2000 organisé par le ministère de la communication et de la Culture se déroulant au théâtre de Saline en Mai 2000, l’association artistique dirigée par Wadour précéda tous les autres concurrents en   remportant  le 1ier prix du festival. 

Ce succès artistique et ce bon résultat l’incite à créer d’autres pièces théâtrales. Parmi ces pièces, Wadour nous mentionne « Gayi aad lahayn gawaha aa u culaan » cette pièce met en scène 11 chansons, elle est un triomphe puisqu’elle s’emploie jusqu’aux régions de l’intérieur du pays. S’en suive une pièce ayant pour nom « Dhaliinta iyo waqtiga », celle-ci fut elle aussi un succès et affichée trois jours successifs au théâtre du Saline et se vend à guichet fermé.

Un peu plus tard, c’est-à-dire en 2008, il propose à son public fidèle une pièce intitulée Dhib jacayl badanaa . Compositeur et metteur scène avoué, Wadour met toute son énergie dans la transmission des nouvelles  communiquées et animations en direct de  l’antenne de la Radiodiffusion Télévision de Djibouti (RTD).         

Djibril Abdi Ali