La ministre de la Jeunesse et de la Culture, Dr Hibo Moumin Assoweh, a donné le coup d’envoi, hier samedi 11 mai, d’une série de formations consacrées à la réforme des pratiques d’archivage au sein de l’administration djiboutienne. Organisé en collaboration avec le Secrétariat Général du Gouvernement et l’Ambassade du Royaume-Uni à Djibouti, cet événement marque le début d’un programme national d’envergure pour la modernisation du système archivistique du pays. Les sessions se déroulent jusqu’au 15 mai dans la salle d’auditorium des Archives Nationales. Plusieurs hauts responsables étaient présents à la cérémonie d’ouverture : le directeur général de l’ANSIE, Moustapha Mohamed Ismael, le directeur général de l’ANPC, Mohamed Houssein, ainsi que l’ambassadeur du Royaume Uni, M. Vinay Talwar. La mobilisation massive de centaines de professionnels issus des ministères et des institutions publiques témoigne de l’importance accordée à cette initiative. L’objectif est de renforcer les compétences des professionnels en charge de la collecte, de la gestion et de la préservation des archives nationales, en leur offrant un accès aux meilleures pratiques internationales, aussi bien dans les méthodes traditionnelles que dans les outils numériques.

« Les archives ne sont pas de simples documents. Elles sont la mémoire vivante de notre Nation, un patrimoine à préserver pour les générations futures ». C’est par ces mots que la ministre de la Jeunesse et de la Culture, Dr Hibo Moumin Assoweh, a donné le coup d’envoi, ce samedi 11 mai, d’une série de formations consacrées à la réforme des pratiques d’archivage au sein de l’administration djiboutienne.

Organisé en collaboration avec le Secrétariat Général du Gouvernement et l’Ambassade du Royaume-Uni à Djibouti, cet événement marque le début d’un programme national d’envergure pour la modernisation du système archivistique du pays. Les sessions se déroulent jusqu’au 15 mai dans la salle d’auditorium des Archives Nationales.

Plusieurs hauts responsables étaient présents à la cérémonie d’ouverture : le directeur général de l’ANSIE, Moustapha Mohamed Ismael, le directeur général de l’ANPC, Mohamed Houssein, ainsi que l’ambassadeur du Royaume-Uni, M. Vinay Talwar. La mobilisation massive de centaines de professionnels issus des ministères et des institutions publiques témoigne de l’importance accordée à cette initiative.

L’objectif ? Renforcer les compétences des professionnels en charge de la collecte, de la gestion et de la préservation des archives nationales, en leur offrant un accès aux meilleures pratiques internationales, aussi bien dans les méthodes traditionnelles que dans les outils numériques. Le directeur général de l’ANSIE a souligné l’importance stratégique de la numérisation : « Elle n’est pas simplement une transformation technologique. C’est un levier qui optimise l’accès à l’information, renforce la sécurité documentaire et améliore la gestion quotidienne des archives », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de bâtir un écosystème documentaire moderne, sécurisé et accessible.

De son côté, Mohamed Houssein, directeur de l’ANPC, a salué l’initiative comme une preuve de l’engagement collectif à préserver la mémoire nationale, tandis que l’ambassadeur britannique a évoqué l’importance des échanges d’expertise entre les institutions archivistiques des deux pays.

Une formation dense et structurée

Dispensée par des experts locaux et internationaux, la formation couvre un large éventail de thématiques : normes de classement, conservation des supports physiques et numériques, processus de numérisation, cadre légal et réglementaire, ainsi que l’élaboration de politiques d’archivage claires et efficaces.

« À l’ère du numérique, il est impératif d’ajuster nos méthodes pour garantir l’accessibilité et la pérennité de nos ressources documentaires », a déclaré la ministre Hibo Moumin. Elle a encouragé les participants à s’approprier ces nouveaux outils pour renforcer leur rôle dans la transformation numérique de l’administration publique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme national d’urgence de modernisation des archives, un pilier stratégique de la réforme administrative en cours. Elle vise à garantir une gouvernance plus efficace, une gestion rigoureuse de l’information et une préservation durable de la mémoire institutionnelle de Djibouti. Ce programme marque un pas décisif vers la professionnalisation du secteur archivistique national et reflète l’engagement des autorités à inscrire Djibouti dans l’ère de la gouvernance numérique.

Sadik Ahmed