Une trentaine de personnes ont été tuées  samedi dernier dans plusieurs frappes israéliennes sur Gaza, selon les services de secours du territoire palestinien.

C’est une rude journée pour les habitants de Gaza en raison des bombardements continus d’Israël”, a déclaré le porte-parole de la Défense civile. Les secouristes ont retrouvé selon lui “près de 30 morts”, dont plusieurs femmes et enfants, et “plus de 150 blessés” après des frappes aériennes sur l’ensemble du territoire, à la fois dans le nord, le centre et le sud.  Lueur d’espoir au milieu des combats : des discussions indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’obtenir une trêve à Gaza doivent reprendre à Doha, a annoncé le mouvement palestinien. Ces échanges porteront selon lui sur “la garantie que l’accord conduise à une cessation complète des hostilités et au retrait des forces d’occupation (israéliennes) de la bande de Gaza”. Israël n’a pas commenté dans l’immédiat cette annonce. En dépit d’efforts diplomatiques intenses menés sous l’égide du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, aucune trêve n’a pu être conclue à Gaza depuis celle d’une semaine intervenue fin novembre 2023. De nouvelles négociations indirectes, en décembre à Doha, avaient ravivé les espoirs d’un cessez-le-feu, associé à une libération d’otages. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dit être “profondément alarmée par l’impact dévastateur des pluies hivernales et des températures glaciales” sur les Palestiniens de Gaza déplacés par la guerre. “Des personnes vulnérables, dont au moins sept nourrissons, sont mortes d’hypothermie”, a alerté la directrice générale de l’OIM, l’Américaine Amy Pope.

Au moins 45.658 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées dans l’offensive militaire israélienne à Gaza, dont 77 au cours des dernières 24 heures, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, dont les données sont jugées fiables par l’ONU.