Le 9 avril 1999, dans un élan de confiance et d’espérance, le peuple djiboutien scellait son pacte avec l’avenir en élisant Ismail Omar Guelleh à la tête de l’État. Ce jour-là, un homme acceptait la charge immense d’ouvrir un chemin de stabilité et de progrès pour toute une nation. Vingt-six ans plus tard, les résultats parlent avec éclat : multiplication des ports, autoroutes économiques, hubs numériques, diplomatie conquérante… pour ne citer que ceux-là.
Djibouti est aujourd’hui considéré comme le cœur battant de la Corne d’Afrique. La paix a été préservée et les fondations de l’État renforcées. La voix de Djibouti est respectée jusque dans les antres (bureau oval, rectangulaire, carré…etc) où se décide le sort du monde. Bien entendu – et ceux qui l’ont traversé en savent quelque chose – ce chemin n’a pas été facile. Il a exigé des sacrifices, de l’endurance et, surtout, un certain courage politique. Mais sous la main ferme et éclairée d’Ismail Omar Guelleh, Djibouti n’a jamais fléchi. Face aux tempêtes du monde, nous avons tenu bon. Face aux défis, nous avons avancé. Face aux doutes, nous avons construit.
Le 9 avril n’est pas seulement une date. C’est un serment. Le serment de refuser le recul, la division et la résignation. Le serment d’honorer l’œuvre accomplie et de prolonger la marche vers un futur encore plus grand. Aujourd’hui, au moment où d’autres vacillent, Djibouti tient debout. À l’heure où d’autres se perdent, la « minuscule » République de Djibouti trace sa voie, plus que jamais imperturbable.
Cela suffirait pour nous convaincre de faire du 9 avril une journée nationale de fierté.
Une journée pour affirmer haut et fort que la réussite de Djibouti est d’abord celle d’un leadership visionnaire incarné par le président Ismail Omar Guelleh. Une journée pour affirmer que la fidélité à cet héritage est le plus sûr rempart contre l’oubli et contre l’échec.
Le président Guelleh ne s’est pas contenté de gouverner seulement. Il a accompagné, anticipé et façonné. Il a su lire les vents du monde pour nouer des alliances audacieuses. Objectif ultime pour lui ? Inscrire Djibouti dans l’irréversible dynamique de la modernité. Certes, tout n’a pas été parfait — quel chantier d’envergure l’est jamais ? Mais ce qui compte, ce qui mérite d’être reconnu avec lucidité et fierté, c’est la transformation profonde qu’il a imprimée à la nation. Elle est irréversible.
Alors que nous sortons à peine des festivités de la Journée de la Femme, reportée cette année en raison du Ramadan, il n’est que plus significatif de rappeler que sous son leadership, la promotion du rôle des femmes, longtemps reléguées à la marge, est devenue un axe fort de l’action gouvernementale. Là encore, Djibouti est cité en exemple. Ce n’est pas un hasard si, sous son magistère, la cause des femmes a connu un essor historique, si la jeunesse a été placée au cœur du pouvoir, si l’innovation irrigue désormais tous les secteurs de notre économie.
Hier simple trait de côte aux confins de la Corne d’Afrique, nous sommes devenus l’épicentre géostratégique où se croisent les grandes puissances du monde. Hier dépendante des APD (Aides publiques au développement), notre économie nationale carbure désormais aux IDE (Investissements directs étrangers). Nous sommes devenus maîtres de notre destin économique avec des infrastructures modernes, une diversification assumée, une ambition africaine et mondiale.
Ne pas célébrer le 9 avril, c’est ne pas tenir compte de tout cela. C’est passer sous silence l’œuvre d’un homme dont la vision a permis au pays de tenir sa place dans un monde impitoyable. C’est oublier que l’Histoire n’avance que portée par des hommes (et des femmes) de conviction. Des gens capables d’imaginer l’impossible et de le rendre réel. Sous la bannière du 9 avril, Djibouti a forgé sa place au cœur du monde. Depuis ce jour fatidique, l’Histoire n’a pas cessé de s’écrire et n’oublions pas : elle n’a pas encore fini de s’écrire.