
À un mois de la prochaine Conférence des Nations Unies sur les Océans, prévue à Nice, en France, la République de Djibouti a franchi une nouvelle étape majeure dans son engagement en faveur de la protection de l’environnement marin. L’ambassadeur de Djibouti aux États-Unis et représentant permanent auprès des Nations Unies, M. Mohamed-Siad Doualeh, a officiellement signé le traité international sur la biodiversité marine des zones situées au-delà des juridictions nationales (BBNJ), jeudi dernier au siège de l’ONU.
Adopté sous l’égide des Nations Unies, ce traité vise à protéger la biodiversité dans les vastes espaces marins internationaux, souvent vulnérables face à la surexploitation, à la pollution et au changement climatique.
En apposant sa signature, Djibouti réaffirme un engagement fort, à l’image des multiples déclarations du président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, sur l’urgence de préserver les écosystèmes océaniques pour les générations futures.
Cet acte diplomatique renforce par ailleurs la position de Djibouti comme un acteur régional clé en matière de gouvernance maritime et de diplomatie environnementale. Il ouvre également de nouvelles perspectives pour le pays, notamment en matière de renforcement des capacités et de transfert de technologies maritimes. Le traité BBNJ prévoit en effet des mécanismes de coopération scientifique qui permettront à Djibouti de développer ses compétences en recherche océanographique et en surveillance environnementale.
À ce jour, 114 pays et organisations internationales ont déjà signé le traité BBNJ, soulignant une mobilisation internationale sans précédent pour la protection des océans et la préservation de leur biodiversité.