Depuis hier, M.Ahmed Mogola président de la jeunesse une et indivisible, sur l’invitation de l’Union panafricaine de la jeunesse, participe au Sommet du leadership des jeunes panafricains qui se tient à Addis-Abeba, au Mémorial de la victoire d’Adwa, sous le thème « Déverrouiller le pouvoir de la jeunesse pour une Afrique prospère ».

Ce sommet ambitionne de promouvoir le dialogue et la collaboration entre les jeunes leaders à travers le continent, en mettant l’accent sur le développement durable, la paix et l’autonomisation économique.

Organisé sous le haut patronage de Son Excellence Taye Atske Selassie, président de la République démocratique fédérale d’Éthiopie, et en présence de Madame Ergoge Tesfaye, ministre éthiopienne des Femmes, de la Jeunesse et des Affaires sociales, cet événement a rassemblé des jeunes leaders, des ministres africains en charge de la jeunesse, des hauts fonctionnaires, des universitaires, des leaders communautaires ainsi que des personnalités influentes.

Dans une intervention faite à ce sommet M.Ahmed Mogola a déclaré :« En tant que participant à ce sommet, je tiens à souligner que la jeunesse, véritable moteur de notre continent, a besoin d’un engagement résolu et d’une collaboration étroite entre nos dirigeants pour convertir les défis en opportunités concrètes. Par des politiques audacieuses et une coopération panafricaine authentique, nous avons le pouvoir de libérer le potentiel de nos jeunes, faisant ainsi de la paix, du développement durable et de l’autonomisation économique non plus de simples idéaux, mais une réalité vécue pour l’Afrique de demain. »

« Je suis fier de représenter mon pays et, plus particulièrement, la jeunesse djiboutienne lors de cet événement d’envergure. ».

Lors du Sommet de la jeunesse, en tant que panéliste, il a affirmé que, pour réduire les risques liés au changement climatique et parvenir à un développement durable et résilient face à ces changements inévitables, il est essentiel de mobiliser des financements. Ces fonds permettraient de renforcer l’engagement et les compétences des jeunes dans des domaines clés tels que l’éducation à l’adaptation au changement climatique, les startups climatiques, les sciences, ou encore la justice climatique. Ainsi, les jeunes pourraient jouer un rôle actif et prendre position en faveur de l’action climatique.

Il a  souligné que les gouvernements, les organisations non gouvernementales, les acteurs de la société civile et les investisseurs privés doivent collaborer étroitement, car la solution réside dans une action collective et concertée.

Au-delà de l’Accord de Paris, le représentant de la jeunesse djiboutienne à ce sommet a  proposé la création d’un fonds continental pour l’adaptation au changement climatique et la justice climatique, initié par les dirigeants des 54 pays de notre continent. Ce fonds viserait à préparer et outiller les jeunes dans les domaines de l’adaptation et de l’atténuation, afin de bâtir un avenir plus résilient.