Après une ouverture marquée par une forte mobilisation d’acteurs venus de divers horizons, la Conférence sur le Changement Climatique, la Recherche et la Résilience (2CR2) a donné le ton dès ses premiers instants : urgence climatique, coopération régionale et volonté d’agir. Elle s’est achevée hier sur un bilan positif
La 3ème journée de la conférence sur le Changement Climatique, la Recherche et la Résilience s’est tenue hier à Djibouti. Cette ultime journée, centrée sur le thème « énergie, ressources en eau et crise climatique mondiale», a donné un souffle résolument tourné vers l’avenir. Lors de cette séance, les experts ont mis en lumière l’urgence de repenser nos systèmes énergétiques face à la crise climatique. Les échanges ont également montré que les technologies propres, les solutions de stockage, l’efficacité énergétique et des cadres réglementaires solides sont essentiels pour réussir la transition. L’objectif : construire des systèmes énergétiques résilients, sobres et adaptés aux contextes locaux, en particulier dans les zones les plus vulnérables comme la Corne de l’Afrique.
Un événement parallèle dédié à la justice climatique et à la jeunesse a réuni des représentants de la jeunesse africaine.
À travers les regards croisés de jeunes issus de divers secteurs, ce panel s’inscrit dans une volonté de l’ORREC de reconnaître, valoriser et renforcer le rôle des jeunes dans la construction d’une justice climatique inclusive et durable.Cette dernière journée a renforcé le message principal de la conférence : agir ensemble, avec des approches complémentaires, pour renforcer la résilience des territoires et accélérer la transition écologique.
Trois jours plus tard, après des échanges intenses, des réflexions collectives et des partages d’expériences, la 2CR2 s’achève sur une note d’espoir et d’engagement renouvelé.
Experts, chercheurs, décideurs politiques, institutions régionales et acteurs de la société civile ont uni leurs voix autour de solutions concrètes pour faire face aux défis climatiques urgents, avec un accent particulier sur l’énergie, la gestion durable de l’eau, et l’adaptation face aux crises environnementales mondiales. Ce forum a été non seulement une plateforme de dialogue scientifique et stratégique, mais aussi un appel à l’action collective, renforçant la position de Djibouti comme acteur engagé dans la résilience climatique en Afrique et dans le monde.
Rendez-vous est pris pour les prochaines éditions, dans l’espoir que les idées semées ici germent en actions concrètes pour un avenir durable.