
Djibouti déploie son budget 2025 comme une carte au trésor pour un avenir radieux. Sous la houlette du Président de la république, on dessine un pays où l’équité est la reine, la solidarité le roi, et l’innovation le prince. Un budget pour tous, sans laisser un seul Djiboutien sur le bas-côté…où chaque centime est une promesse de progrès. Voilà le plan du gouvernement : bâtir une nation où chacun trouve son compte, sans triche ni chichi.
Dans un ballet économique sous les feux de la rampe, Djibouti dévoile son budget 2025, une mosaïque de chiffres et de promesses qui dessine l’horizon de notre pays. Ce budget a été présenté comme une stratégie claire pour un futur ambitieux.
Avec un budget de 158,426 milliards de francs djiboutiens (FD), marquant une augmentation de 6,198 milliards par rapport à l’exercice précédent, ce document n’est pas juste une suite de chiffres; c’est le plan d’une nation qui aspire à se réinventer.
Sous l’œil vigilant du grand argentier de la république, Monsieur Isman Ibrahim Robleh, les caisses de l’État semblent s’ouvrir sur une scène de prospérité, mais avec une mise en garde subtile: derrière cette apparente richesse se cachent des défis à relever.
Le 5 janvier, notre argentier nous a gratifiés d’une déclaration aussi flamboyante que paradoxale, peignant un tableau des finances publiques où la prospérité se dessine avec un pinceau généreux, mais avec un aveu implicite des défis sous-jacents. Il a habilement rappelé l’importance des investissements à venir tout en prônant la rigueur budgétaire comme un mantra.
Ce budget, équilibré à 158 milliards, 426 millions, 580 mille, 972 francs Djiboutiens, n’est pas qu’un exercice comptable; c’est une déclaration d’intention, un engagement vers une renaissance sociale, économique et écologique.
Avec des recettes générales prévues à 158,426 milliards FD, Djibouti montre qu’il veut piloter son destin économique avec plus de fermeté. Cette année, les recettes intérieures ont connu une progression significative de 6,867 milliards FD, un signal fort de l’autonomie financière croissante du pays.
Les recettes fiscales, elles, atteignent 91,987 milliards FD, en hausse de 6,052 milliards FD, un résultat de politiques fiscales innovantes visant à élargir et dynamiser la base imposable. La réforme de la fiscalité directe se distingue par l’inclusion de nouveaux secteurs dans la taxation, comme les cliniques médicales et les artistes, reconnaissant ainsi leur contribution à l’économie nationale.
L’introduction d’un acompte de 3,75 % sur certaines importations et l’imposition des dividendes à 5 % renforcent l’idée que chaque flux financier doit participer à l’effort national. Quant à la fiscalité indirecte, elle opère un virage vers le futur avec des taxes sur les transactions électroniques et les commissions bancaires, prouvant que Djibouti est prêt à embrasser l’ère digitale. La nouvelle tarification des terrains, allant de 2,000 à 5,500 FD le m², n’est pas seulement une mesure de recettes; elle est la clé pour un développement urbain structuré et équilibré. En exigeant des promoteurs des projets détaillés et transparents, le gouvernement assure que le développement immobilier se fera dans le respect de l’environnement et des besoins de la population, garantissant ainsi une urbanisation réfléchie et durable.
Transformer les défis en opportunités
Cet ambitieux projet de loi de finances vise à transformer les défis en opportunités. Les fonds supplémentaires issus de ces nouvelles politiques sont destinés à renforcer les infrastructures, à améliorer les services de santé, et à promouvoir une éducation de qualité. Ce budget est le reflet d’une volonté politique claire de construire un Djibouti résilient, un pays où chaque citoyen peut trouver sa place dans une économie en pleine expansion. Le secteur social brille par son engagement. Éducation, santé, solidarité, jeunesse, ces mots prennent une nouvelle vie avec des investissements colossaux non seulement dans des infrastructures mais dans les personnes, dans les enseignants, les médecins, et dans les jeunes qui sont l’avenir même de notre nation.
La gouvernance est repensée pour incarner la transparence et l’efficacité. Le budget 2025 marque le commencement d’une ère où chaque centime dépensé est scruté avec la méticulosité d’un joaillier.
C’est le moment de dire adieu aux opacités, de s’engager dans une gestion publique où la transparence est non négociable. Dans le domaine de la sécurité, renforcer nos forces armées et de sécurité n’est pas un luxe mais une nécessité vitale, un investissement dans notre capacité à nous défendre et à maintenir la paix.
Enfin, dans la transition énergétique et environnementale, Djibouti ne se contente plus d’observer; il agit avec des initiatives comme les taxes vertes et les projets d’adaptation, affirmant notre rôle dans la lutte contre le changement climatique.
Le 9 décembre, face aux parlementaires, le ministre a reconnu les difficultés, notamment les crises exogènes, mais a également célébré les réussites dans la gestion transparente et sociale des finances publiques. Il a souligné l’adhésion faible à l’impôt comme un défi majeur, appelant à un dialogue ouvert pour une meilleure gestion des ressources nationales au bénéfice de tous.
Alors qu’est-ce qu’on doit retenir de ce projet de loi de finances pour 2025 ? que c’est une vision claire et ambitieuse. Ce n’est pas simplement une suite de chiffres et de prévisions fiscales; c’est l’expression tangible d’une politique de développement intégrée, où chaque Djiboutien est invité à jouer un rôle dans l’écriture de notre futur commun. Le gouvernement nous propose une feuille de route où l’équité n’est pas un mot d’ordre mais une réalité à bâtir. Un Budget pour Tous, Chaque centime alloué est un pas vers une société où personne n’est laissé pour compte.
Les augmentations des recettes fiscales et non fiscales sont pensées pour ne pas peser sur les plus vulnérables mais pour créer une base large et juste où chaque citoyen contribue selon ses moyens.
Les nouvelles taxes, loin d’être punitives, sont conçues pour encourager une économie plus inclusive, où le secteur informel est intégré dans le cadre légal, permettant ainsi à tous de bénéficier des services publics.
Les investissements massifs dans l’éducation, la santé, et le logement social sont des témoignages de cette volonté de bâtir une société où l’accès aux services de base est un droit pour tous, non un privilège pour quelques-uns.
C’est un engagement vers une Djibouti où les jeunes ont des perspectives, où les malades reçoivent des soins, où les familles peuvent espérer un toit décent. C’est une gestion qui se veut exemplaire, avec des mesures de transparence qui garantissent à chaque citoyen l’assurance que ses impôts sont utilisés judicieusement.
Reconnaissant que la paix est la base de tout développement, ce budget renforce nos défenses, non par peur, mais par un désir de paix durable. Dans une région souvent marquée par l’instabilité, Djibouti se veut un phare de stabilité, offrant ainsi à ses citoyens un environnement sûr où ils peuvent prospérer.
La vision du Président Ismail Omar Guelleh pour 2025 est celle d’un Djibouti qui avance main dans la main, où chaque citoyen, chaque quartier, chaque région, trouve sa place dans un tableau de prospérité partagée. Ce budget, c’est l’esquisse d’une nation qui, sous la conduite de son chef d’État, se prépare à écrire l’une des plus belles pages de son histoire, celle d’une société équitable où personne n’est laissé de côté.
Said Mohamed Halato