Ismaïl Omar Guelleh Président de la république de Djibouti

Extrait du vibrant discours du Président Guelleh prononcé à la tribune du 15e Sommet des BRICS, à Johannesburg, en Afrique du Sud.

((Tout d’abord, je voudrais exprimer ma gratitude à Son Excellence Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud et au peuple sud-africain pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité dans ce beau pays. Au nom de tous les États membres de l’IGAD, je voudrais vous exprimer ma gratitude, Monsieur le Président, pour m’avoir invité à assister à ce 15ème Sommet des BRICS tenu en Afrique et axé sur notre continent.

Le partenariat entre les BRICS et l’Afrique va au-delà de la commodité ; c’est un impératif stratégique. Ensemble, nous avons le pouvoir de remodeler le paysage, de promouvoir une croissance inclusive et d’éradiquer la pauvreté. En unissant nos forces, nous pouvons créer un monde dans lequel aucune nation n’est laissée pour compte ; où la prospérité est partagée également ; et où le développement durable devient une réalité.

L’Afrique possède des ressources et, combinée aux capacités technologiques et au potentiel d’investissement des BRICS, elle ouvre des opportunités sans précédent pour les deux régions. En allouant des ressources aux secteurs des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture et de la fabrication, nous pouvons générer des opportunités d’emploi, améliorer la productivité et sortir des millions de personnes de la pauvreté. C’est un moment à saisir pour établir des liens, promouvoir les activités commerciales et permettre un transfert de technologies qui garantira l’émergence de l’Afrique en tant que puissance économique mondiale.

Djibouti se présente comme un partenaire et un allié engagé des pays BRICS. Nous soutenons également les efforts menés par l’Union africaine en faveur de l’intégration économique à travers la mise en œuvre de l’accord de libre-échange global africain. C’est une étape qui place l’Afrique à la place qui lui revient, dans l’ordre mondial.

Nous apprécions vos efforts pour faire progresser et renforcer le partenariat entre les BRICS et le continent. Lors des sommets, nous avons déjà identifié des domaines clés qui contribuent à un partenariat mutuellement bénéfique. Votre leadership dans le renforcement des relations entre les BRICS et l’Afrique nous motive à apporter des contributions substantielles à nos objectifs et intérêts communs.

L’IGAD félicite le partenariat BRICS pour avoir créé une plate-forme offrant l’opportunité de diversifier et d’élargir le paysage économique mondial. Il ne fait aucun doute que les BRICS constituent une force à la fois politique et économique. Il s’agit d’une réussite, comme en témoigne le nombre croissant de pays aspirant à rejoindre ce groupe ainsi que la performance louable de la Nouvelle Banque de Développement, avec son vaste portefeuille de projets visant à maximiser l’impact sur le développement.

Je suis ravi d’annoncer que l’IGAD s’aligne pleinement et soutient les priorités définies par la présidence des BRICS pour 2023. Plus précisément, l’Afrique et l’IGAD visent à mobiliser des investissements afin de développer des infrastructures qui relient certaines parties de notre continent, stimulant ainsi la croissance du commerce intra-africain et les chaînes de valeur.

(( Ensemble, nous avons le pouvoir de remodeler le paysage, de promouvoir une croissance inclusive et d’éradiquer la pauvreté ))

En effet, l’IGAD est fière d’être l’un des éléments fondateurs de la Zone de libre-échange continentale africaine. Nous saluons de tout cœur le rôle important que les BRICS peuvent jouer en soutenant nos efforts collectifs en tant que continent pour stimuler le commerce, les investissements et le développement des infrastructures dans le contexte de cette entreprise capitale.

Comme nous le savons tous, il est largement admis que les plans et programmes économiques échouent souvent sans un engagement et un soutien financier durables. C’est pourquoi nous saisissons chaleureusement cette opportunité d’explorer et de développer davantage certaines des idées et décisions qui ont été discutées lors des réunions des dialogues BRICS, Africa Outreach BRICS Plus en 2013 et 2018.

Nous espérons sincèrement que l’establishment étendra son soutien aux efforts de l’Afrique visant à combler l’énorme déficit d’infrastructures sur notre continent. Selon les données de la Banque africaine de développement, l’Afrique a besoin d’un investissement annuel de 170 milliards de dollars pour améliorer globalement ses infrastructures. La combinaison de chocs externes qui ont perturbé les progrès dans de nombreux pays, ainsi que de coûts d’emprunt élevés et d’obligations croissantes au titre du service de la dette, a rendu difficile pour nos économies d’attirer de nouvelles ressources financières.

L’Afrique, avec ses ressources, sa population jeune et son potentiel inexploité, est devenu un symbole d’espoir et d’opportunité. C’est un continent qui a fait face à des défis mais qui continue de se relever avec résilience et détermination. Aujourd’hui, l’Afrique se trouve à un tournant où elle peut libérer son potentiel et apporter une contribution substantielle à l’économie mondiale.

Au cœur du mandat de l’IGAD se trouve l’obligation de renforcer le multilatéralisme. De plus, l’un de nos principes consiste à renforcer la participation des femmes aux processus de paix. En effet, ce n’est que la semaine dernière que nous avons lancé le Forum des femmes, paix et sécurité de l’IGAD (IWPSF), dans le cadre de notre engagement inébranlable à exploiter le pouvoir transformateur des contributions des femmes à la consolidation de la paix et à la résolution des conflits.

Enfin, nous soutenons l’appel à des réformes de l’architecture internationale et luttons contre l’ossification des inégalités, des lacunes et des inefficacités.

(( En unissant nos forces, nous pouvons créer un monde dans lequel où la prospérité est partagée et où le développement durable devient une réalité ))

Nous devons travailler ensemble sans relâche pour garantir que la nouvelle architecture soit réinitialisée pour être adaptée aux défis mondiaux d’aujourd’hui.

Profitons de ce partenariat aujourd’hui pour renforcer les idéaux et l’esprit de croissance afin que nous puissions ouvrir la voie à un avenir meilleur et plus prospère pour tous nos peuples)).

Extrait du vibrant discours du Président Guelleh prononcé à la tribune du 15e Sommet des BRICS, à Johannesburg, en Afrique du Sud.

((Tout d’abord, je voudrais exprimer ma gratitude à Son Excellence Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud et au peuple sud-africain pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité dans ce beau pays. Au nom de tous les États membres de l’IGAD, je voudrais vous exprimer ma gratitude, Monsieur le Président, pour m’avoir invité à assister à ce 15ème Sommet des BRICS tenu en Afrique et axé sur notre continent.

Le partenariat entre les BRICS et l’Afrique va au-delà de la commodité ; c’est un impératif stratégique. Ensemble, nous avons le pouvoir de remodeler le paysage, de promouvoir une croissance inclusive et d’éradiquer la pauvreté. En unissant nos forces, nous pouvons créer un monde dans lequel aucune nation n’est laissée pour compte ; où la prospérité est partagée également ; et où le développement durable devient une réalité.

L’Afrique possède des ressources et, combinée aux capacités technologiques et au potentiel d’investissement des BRICS, elle ouvre des opportunités sans précédent pour les deux régions. En allouant des ressources aux secteurs des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture et de la fabrication, nous pouvons générer des opportunités d’emploi, améliorer la productivité et sortir des millions de personnes de la pauvreté. C’est un moment à saisir pour établir des liens, promouvoir les activités commerciales et permettre un transfert de technologies qui garantira l’émergence de l’Afrique en tant que puissance économique mondiale.

Djibouti se présente comme un partenaire et un allié engagé des pays BRICS. Nous soutenons également les efforts menés par l’Union africaine en faveur de l’intégration économique à travers la mise en œuvre de l’accord de libre-échange global africain. C’est une étape qui place l’Afrique à la place qui lui revient, dans l’ordre mondial.

Nous apprécions vos efforts pour faire progresser et renforcer le partenariat entre les BRICS et le continent. Lors des sommets, nous avons déjà identifié des domaines clés qui contribuent à un partenariat mutuellement bénéfique. Votre leadership dans le renforcement des relations entre les BRICS et l’Afrique nous motive à apporter des contributions substantielles à nos objectifs et intérêts communs.

L’IGAD félicite le partenariat BRICS pour avoir créé une plate-forme offrant l’opportunité de diversifier et d’élargir le paysage économique mondial. Il ne fait aucun doute que les BRICS constituent une force à la fois politique et économique. Il s’agit d’une réussite, comme en témoigne le nombre croissant de pays aspirant à rejoindre ce groupe ainsi que la performance louable de la Nouvelle Banque de Développement, avec son vaste portefeuille de projets visant à maximiser l’impact sur le développement.

Je suis ravi d’annoncer que l’IGAD s’aligne pleinement et soutient les priorités définies par la présidence des BRICS pour 2023. Plus précisément, l’Afrique et l’IGAD visent à mobiliser des investissements afin de développer des infrastructures qui relient certaines parties de notre continent, stimulant ainsi la croissance du commerce intra-africain et les chaînes de valeur.

(( Ensemble, nous avons le pouvoir de remodeler le paysage, de promouvoir une croissance inclusive et d’éradiquer la pauvreté ))

En effet, l’IGAD est fière d’être l’un des éléments fondateurs de la Zone de libre-échange continentale africaine. Nous saluons de tout cœur le rôle important que les BRICS peuvent jouer en soutenant nos efforts collectifs en tant que continent pour stimuler le commerce, les investissements et le développement des infrastructures dans le contexte de cette entreprise capitale.

Comme nous le savons tous, il est largement admis que les plans et programmes économiques échouent souvent sans un engagement et un soutien financier durables. C’est pourquoi nous saisissons chaleureusement cette opportunité d’explorer et de développer davantage certaines des idées et décisions qui ont été discutées lors des réunions des dialogues BRICS, Africa Outreach BRICS Plus en 2013 et 2018.

Nous espérons sincèrement que l’establishment étendra son soutien aux efforts de l’Afrique visant à combler l’énorme déficit d’infrastructures sur notre continent. Selon les données de la Banque africaine de développement, l’Afrique a besoin d’un investissement annuel de 170 milliards de dollars pour améliorer globalement ses infrastructures. La combinaison de chocs externes qui ont perturbé les progrès dans de nombreux pays, ainsi que de coûts d’emprunt élevés et d’obligations croissantes au titre du service de la dette, a rendu difficile pour nos économies d’attirer de nouvelles ressources financières.

L’Afrique, avec ses ressources, sa population jeune et son potentiel inexploité, est devenu un symbole d’espoir et d’opportunité. C’est un continent qui a fait face à des défis mais qui continue de se relever avec résilience et détermination. Aujourd’hui, l’Afrique se trouve à un tournant où elle peut libérer son potentiel et apporter une contribution substantielle à l’économie mondiale.

Au cœur du mandat de l’IGAD se trouve l’obligation de renforcer le multilatéralisme. De plus, l’un de nos principes consiste à renforcer la participation des femmes aux processus de paix. En effet, ce n’est que la semaine dernière que nous avons lancé le Forum des femmes, paix et sécurité de l’IGAD (IWPSF), dans le cadre de notre engagement inébranlable à exploiter le pouvoir transformateur des contributions des femmes à la consolidation de la paix et à la résolution des conflits.

Enfin, nous soutenons l’appel à des réformes de l’architecture internationale et luttons contre l’ossification des inégalités, des lacunes et des inefficacités.

(( En unissant nos forces, nous pouvons créer un monde dans lequel où la prospérité est partagée et où le développement durable devient une réalité ))

Nous devons travailler ensemble sans relâche pour garantir que la nouvelle architecture soit réinitialisée pour être adaptée aux défis mondiaux d’aujourd’hui.

Profitons de ce partenariat aujourd’hui pour renforcer les idéaux et l’esprit de croissance afin que nous puissions ouvrir la voie à un avenir meilleur et plus prospère pour tous nos peuples)).