Nous nous sommes entretenus avec l’expert du  FAO, M. Saber Mansour, sur les tenants et les aboutissants du projet d’évaluation du système de contrôle des aliments et de sa mise en œuvre qui s’est déroulé du 21 au 25 avril 2024 et organisé par l’agence Djiboutienne des Normes.

Pouvez-vous nous donner une vue globale de ce projet ?

M. Saber Mansour : Il faut citer les points focaux désignés par les différentes autorités compétentes qui se chargent des activités de contrôle alimentaire à Djibouti qui ont été réunis. Ces points focaux sont formés sur un outil de pointe du FAO et de l’OMS d’évaluation des systèmes de contrôle des aliments dans sa globalité. Les collègues et points focaux à la fin du processus d’évaluation vont établir un plan d’action. Le processus de cette évaluation comprend plusieurs étapes. Cette étape est la première. D’ici la fin de l’année et précisément lors de l’atelier stratégique qui sera organisé au mois de novembre 2024, les autorités compétentes Djiboutiennes pourront identifier les lacunes et les forces et faiblesses sur les développements des activités et les objectifs stratégiques pour pouvoir améliorer l’efficacité, la validation, l’efficience et les performances du système de contrôle djiboutien.

Pour pouvoir atteindre les résultats escomptés concernant l’outil d’évaluation des systèmes de contrôle des aliments, quelles sont les dispositions à prendre ?

Merci pour cette question pertinente. En effet, tous les points focaux de l’autorité compétente présente ont bien compris que ce travail est un travail collectif.  Nous avons essayé avec le coordinateur national M. Awaleh Osman Djama, Directeur général de l’Agence Djiboutienne des Normes et de la qualité de réunir tous les protagonistes et partenaires compétents du système. Aussi, il est hyper important de faire cet exercice ensemble pour décrire la situation actuelle en matière de contrôle, de décrire la performance actuelle de notre système. Identifier les besoins de développement car un système qui n’évolue pas, ne se développe pas. Et  ce n’est que l’autorité compétente Djiboutienne qui pourrait identifier les besoins d’amélioration du système. Donc, un engagement au plus haut niveau des différentes autorités compétentes est la clé pour la réussite de cet exercice.

Pour qu’il existe une collaboration fructueuse entre les parties prenantes de ce processus, quel sera le rôle de chaque intervenant ?

Il est clair que nous avons fourni une évaluation sur le contenu de l’outil et nous avons également clarifié les différentes étapes de ce processus d’évaluation. Nous avons en outre donné nos contacts et nos coordonnés à tous nos points focaux.  Nous avons également un contact du coordinateur national du projet et consultant national. Aussi, les experts internationaux du projet seront disponibles tout au long de ce processus. Les différents points focaux des autorités compétentes ont été encouragées pour partager une clarification à tout moment s’ils ont besoin d’un appui quelconque pour pouvoir collecter des données pertinentes et de qualité pour passer à l’étape suivante et qui sera la mission de validation pour les experts internationaux. Les experts internationaux vont rendre visite à chacune des autorités compétentes, accompagner les inspecteurs dans leur travail. Du début de la chaîne jusqu’au consommateur et avoir une idée concrète réelle de la situation pour pouvoir proposer des conclusions et recommandations pertinentes par rapport aux pistes de l’amélioration afin de développer un plan d’action stratégique et qui sera chiffré. Cela pour le financement du développement de capacité du système national. les intervenants Djiboutiens sont mandatés par le peuple djiboutien et chaque contributeur à son rôle et sa place pour avoir des aliments sûrs et une meilleure santé pour la population Djiboutienne mais aussi pour assurer un échange commercial du mondialisation et pour ainsi profiter au maximum des accords de la grande zone de libre échange africains et d’ailleurs.

Propos recueillis par Djibril Abdi Ali