A l’instar des autres régions du pays et du reste du monde islamique, les Assajogs ont fêté l’Aïd-El-Adha dimanche dernier dans la joie et les retrouvailles dans un état d’esprit de communion. Et surtout sous fond des préparatifs des festivités des Quarante-septièmes anniversaires de l’indépendance nationale qui battent le plein.

Les bordures des trottoirs de toutes les artères principales de la ville reconstruits et en ce mois de juin coloriés au rouge et blanc. Le drapeau et l’emblème sur le flanc du mont drapeau redessinés complètement.

A Ali-Sabieh, très tôt le matin, avant l’apparition des premiers rayons particulièrement chaud d’un soleil de saison chaude, des nombreux fidèles composés des hommes, des femmes et des enfants de tous les âges et de toutes les catégories sociales en provenance de tous  les quartiers populaires  ont convergé vers l’édifice sportif dit de haut niveau d’entrainement sis à la périphérie immédiate de la ville, à quelques encablures derrière le mont drapeau.  La grande prière matinale de l’Aïd-El-Adha s’est déroulée sur la pelouse au  gazon synthétique des lieux en présence du préfet de la région, Abdoul-Malik Mohamed Banoïta, du président du conseil régional, Charmaké Hassan Allaleh et des représentants de l’Assemblée Nationale. Notons aussi la présence sur place des nombreux élus locaux et d’autres hauts fonctionnaires  de l’état issus des différents services publics de cette région du sud-est du pays. A l’intérieur de l’édifice sportif, la foule multicolore des fidèles répétait en chœur les paroles de l’imam ou le « Takbir» spécifique à ce genre de prière.  A l’issue de cette prière, des invocations divines sont récitées pour une paix durable et une prospérité de notre pays et son peuple. Sans oublier les prières pour un monde en pleine paix et une vie moins chère à tous ses  citoyens  au lieu et place des guerres qui divisent les nations en blocs rivaux.

Quelques temps après, le préfet Abdoul-Malik Mohamed Banoïta à ses côtés le président du conseil régional a reçu les parlementaires, des chefs des différents corps  en uniforme, des fonctionnaires, des élus locaux, des chefs coutumiers, des éminents religieux et d’autres convives dans la résidence préfectorale  pour une habituelle réception officielle autour du traditionnel plat de petit déjeuner de l’Aïd appelé « Ambabour ». Là, les conviés de la réception ont savouré les galettes jaunies et grillées avec du lait caillé de ce plat dans une ambiance de joie de fête bon enfant et de retrouvailles.  A l’issue de cette réception traditionnelle à la résidence du préfet, les assajogs surtout les jeunes ont pris des clichés de souvenir aux côtés des responsables régionaux, de leurs députés ou entre amis. Bien sûr dans l’optique de les postés sur le réseau social Facebook, très utilisés par les djiboutiens et les djiboutiennes.  Pendant ce temps, dans le reste de la ville et pour tout le monde,  la fête a continué dans une chaleur caniculaire de saison chaude.

Au centre-ville, les enfants bien habillés ont pu s’adonner amusement aux effets joyeux de la balançoire et des autres jeux enfantins proposés. Partout, la fête bat son plein. Dans certains coins,  on entend les sons des multiples jouets et gadgets enfantins arborés par des enfants qui circulent dans  les rues principales.  En Outre des scènes de jeux attractives, des nombreux autres enfants s’agrippent des portes de bus en vue de monter et faire un tour de deux à trois kilomètres sur les axes routiers bitumés de la ville.

Ainsi les assajogs ont exprimé leur engouement pour cette fête sacrée de l’Aïd El-Adha ou la fête qui marque le rite principal du pèlerinage à la Mecque ou l’ascension des pèlerins du mont Arafat. Même si la cherté de mouton ou de bouc faisait partie des discussions de ceux qui ont le désir de s’acquitter de ce rite religieux de cette fête religieuse du sacrifice.  L’Aïd-El-Adha reste une grande fête religieuse islamique d’invocations divines et populaires.

ALI LADIEH