Le ministre délégué chargé de la décentralisation, Kassim Haroun Ali, accompagné de la maire de Djibouti-ville, Fatouma Awaleh Osman, et du président du conseil régional de Tadjourah, Omar Houssein Omar, séjourne depuis le début de cette semaine en Belgique, pour prendre part au sommet international du numérique qui a débuté le 2 novembre à Namur, capitale de la Wallonie.

Ce colloque organisée par l’association Internationale des Maires Francophones en collaboration avec la ville de Namour, capitale de la Wallonie, qui se déroulera jusqu’au 5 novembre prochain dans le siège du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, permettra, aux 150 personnalités participant, de renforcer l’articulation des politiques locales, nationales et internationales afin de promouvoir le développement des services du numérique, de l’innovation technologique et de l’emploi des jeunes. L’occasion sera également aux délégations de plus de vingt Etats et gouvernements francophones, des nombreuses organisations internationales ainsi que des acteurs de la coopération décentralisée participant d’adopter le plan d’action de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), en matière de développement du numérique.

Une forte délégation djiboutienne, composée du ministre délégué chargé de la décentralisation, Kassim Haroun Ali, de l’édile de la capitale Djiboutienne, Fatouma Awaleh Osman et du président du conseil régional de Tadjourah, Omar Houssein Omar représentent la république de Djibouti. Lesquels ont au cours de la cérémonie de lancement de ce sommet international assisté aux côtés des autres délégations des pays francophone à la présentation des instruments de financement et de soutiens aux start-up proposés par l’AIMF, principale organisme, initiateur de ce colloque.

Rappelons que cet événement qui s’inscrit dans le cadre du partenariat entre l’AIMF et l’Union européenne, vise à promouvoir les services du numérique dans les territoires afin qu’il puisse générer pour les jeunes des emplois durables.

En effet, la crise sanitaire a montré le caractère incontournable du numérique dans la résilience des territoires. Selon les organisateurs ce forum «les villes doivent se saisir rapidement des enjeux du numérique. Les initiatives menées dénotent la multiplicité des leviers que peuvent activer les collectivités pour parvenir à des transformations numériques, qui intègrent des critères sociaux, environnementaux et démocratiques».

Rachid Bayleh