A la tête d’une délégation nationale, forte de plusieurs personnes, le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie, Ilyas Moussa Dawaleh, a participé aux travaux d’une réunion préparatoire de haut niveau sur la promotion de l’intégration économique et sociale des pays de la Corne d’Afrique qui s’est tenue du 07 au 08 juin au Sheraton d’Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie. La délégation djiboutienne comprenait des responsables issus des rangs respectifs des départements ministériels des finances, du commerce, des affaires sociales, et des représentants de Djibouti Télécom et de l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti (APZFD).

Ces assises ont regroupé également les ministres de l’Ethiopie, l’Erythrée, du Kenya, et de la Somalie, entourés respectivement de leurs proches collaborateurs, sous les lustres du Sheraton d’Addis-Abeba.

Les parties prenantes ont abordé les conditions d’une meilleure intégration régionale. Les intervenants ont convenu que le processus se fera par le biais du développement des infrastructures de transport, des télécommunications et de l’énergie, de la valorisation du capital humain, la facilitation des échanges commerciaux et l’harmonisation des procédures douanières.

A ce propos, la délégation djiboutienne a fait une présentation détaillée et budgétisée des besoins en investissements régionaux. Les projets concernés portent sur  le renforcement des corridors du Sud et du Nord, la seconde ligne d’interconnexion électrique, et le développement des infrastructures de télécommunications régionales. La réalisation de cette initiative intensifiera la  croissance déjà importante de la sous-région mais également permettra d’instaurer définitivement la paix entre ces pays et la cohésion sociale au sein de ces mêmes pays. L’Initiative est appuyée par les partenaires au développement que sont la Banque mondiale, la Banque africaine de Développement et l’Union européenne. Les projets qui seront prioritaires seront ceux qui auront un fort impact régional.

Les pays bénéficiaires, les partenaires au développement et le secteur privé devront contribuer au financement de ces projets, estimé à 4,1 milliards d’euros.