
Le Ministère de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, en collaboration avec l’Agence Nationale des Systèmes d’Information de l’État (ANSIE), a organisé jeudi dernier au Djibouti palace Kempinski, un atelier de restitution des résultats de l’étude sur les besoins en bande passante des bâtiments pour le gouvernement djiboutien.

Cet atelier a été co-présidé par le ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, et le secrétaire général du gouvernement, M. Almis Mohamed Abdillahi. Parmi les participants figuraient, des secrétaires généraux, le directeur de l’ANSIE, M. Moustapha Mohamed Ismail, le directeur de la Poste, M. Bahnan Ali Maydal, le directeur du Développement des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et coordinateur du projet, M. Feyçal Kaireh Chirdon, des hauts cadres du ministère de la Communication, des représentants des différents ministères et institutions concernées ainsi qu’un représentant de la Banque mondiale.
Cette étude, lancée par le Ministère de la Communication dans le cadre du Projet Djibouti Fondements Numériques, met en lumière l’ampleur des besoins actuels et futurs en matière de connectivité, tant au niveau de la capitale que dans les régions de l’intérieur. Grâce aux efforts conjoints des acteurs impliqués, notamment ceux de l’ANSIE appuyés par Djibouti Télécom, la majorité des bâtiments administratifs centraux sont déjà connectés au Réseau Intégré de l’État (RIE), qui constitue la colonne vertébrale numérique de l’administration. Ce réseau a non seulement amélioré la collaboration entre les ministères, mais a également renforcé la sécurité des échanges et accru l’efficacité des services publics.

L’objectif de cet atelier était de présenter les conclusions détaillées de l’étude menée sur l’infrastructure technologique des bâtiments administratifs et d’évaluer leurs besoins en termes de bande passante pour accompagner la transformation numérique des services publics. Il a également été question de la mise en place d’une infrastructure durable et évolutive pour répondre aux besoins de demain. Selon le secrétaire général du gouvernement, M. Almis Mohamed Abdillahi, cet atelier témoigne de l’engagement collectif à renforcer les capacités numériques de l’État en répondant aux besoins croissants de nos institutions publiques. Il a souligné que l’étude réalisée a permis de dresser un état des lieux précis, d’identifier les besoins réels et les opportunités pour bâtir une infrastructure numérique robuste et résiliente. Il a également mis en avant l’importance de l’optimisation et de la mutualisation des ressources, ainsi que la nécessité d’une coordination renforcée entre les différents ministères et l’ANSIE pour éviter les doublons et maximiser l’impact des investissements. De son côté le ministre de la Communication, M. Radwan Abdillahi Bahdon, a rappelé que l’administration publique a un rôle fondamental à jouer. « Nous devons non seulement garantir que nos infrastructures et services soient à la hauteur des exigences de cette nouvelle ère, mais aussi nous assurer que chaque citoyen bénéficie des fruits de cette révolution numérique. Et c’est précisément là que réside l’importance cruciale de la mesure et du développement de notre bande passante », a-t-il déclaré.

Selon lui, cette démarche est indispensable pour planifier efficacement les investissements dans les infrastructures numériques, assurant ainsi des services publics en ligne rapides, fiables et accessibles à tous.
Après les discours officiels, le directeur du TIC, M. Feyçal Kaireh Chirdon a présenté les résultats de l’étude sur les besoins en bande passante, abordant l’état actuel des infrastructures réseaux, les défis à relever pour améliorer la bande passante, les meilleures pratiques internationales en matière de gestion de la capacité réseau, et les stratégies proposées pour garantir une progression durable et inclusive vers la digitalisation. Cet atelier a également permis de discuter des étapes suivantes pour la mise en œuvre des recommandations de l’étude et de planifier la mise à niveau des infrastructures nécessaires pour garantir un fonctionnement optimal des services publics.

Le gouvernement de Djibouti, à travers ce projet, confirme son engagement à améliorer l’accès à la technologie et à la connectivité pour tous les citoyens, en particulier dans le cadre de la modernisation de l’administration publique.
L’atelier s’est clôturé par une séance de discussions et d’échanges sur la restitution des résultats de l’étude sur les besoins en bande passante des bâtiments administratifs publics.
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