Son nom est Mohamed Moussa, il quitte son pays  natal Djibouti en 2013 pour poursuivre ses études supérieures de Droit, Économie et Gestion ( LR3 Gestion) en France. D’aspiration élevée, Mohamed Moussa ambitionne de parvenir dans ses études à un résultat satisfaisant et demeure résolu à être conféré par la Faculté métropolitaine un diplôme qui mérite l’attention. En outre  son appétit de parvenir à un résultat conséquent dans son parcours universitaire, Mohamed Moussa étudie avec soin comment il pourrait aider le mois de ramadan ses compatriotes vulnérables restés au pays. Sa pensée trouve solution  et en 2018 il réunit des étudiants de son université qu’il choisit pour statuer sur la question de solidarité envers les concitoyens.

Ensemble ils font une collecte de dons en espèce et obtiennent dès la première action une quantité d’argent de trois mille euros équivaut à 645 000 fdj de nos francs. Et la rétribution se renforce au fur et à mesure  Cette ressource financière acquis Mohamed Moussa et ses collègues prennent la résolution d’acheter avec des biens essentiels pour les frères et sœurs restés au pays et qui manque du nécessaire. Pour réussir à faire une collecte harmonieuse, Mohamed Moussa et ses collaborateurs préconisent à la diaspora Djiboutienne  de coopérer dans l’action d’aide aux Djiboutiens vivants dans la précarité et ils vont se mouvoir dans les villes françaises et même parfois dans d’autres contrées européennes.  « C’est vrai que notre action par rapport à celle du gouvernement de notre pays ne contribue pas à assister beaucoup de  monde mais nous pensons que c’est un devoir patriotique et éthique de soutenir  nos besogneux  et c’est un geste que nous nous sommes prescrit » dit Mohamed Moussa. Aussi ces étudiants  sont pressés par l’ensemble des cours et des travaux qui concourent à leurs instructions dans l’université.

Pourtant ils ne voudront en aucun cas abandonner leur devoir patriotique. Les biens matériels qu’ils envoient arrivent aux mains des associations Djiboutiennes œuvrant à des fins communes et non-lucratives. L’ardeur à l’action de Mohamed Moussa et ses associés a été possible avec la générosité des Djiboutiens vivants à l’étranger qui y consentent et se dépossédant de leurs biens en faveurs de leurs concitoyens démunis. D’ailleurs Mohamed Moussa exprime sa reconnaissance et dit merci à la diaspora Djiboutienne pour avoir participé à cette œuvre qui constitue un besoin absolu. Déjà 4 ans depuis le jour où ces jeunes  universitaires ont entamé leur action de renfort et ils ne sont pas dissuadés d’arrêter. Au contraire, leurs appétences de persister dans cette voie et d’apporter un appui à chaque mois de ramadan à leurs frères Djiboutiens continue à être stable.

En plus de leurs activités de cueille des legs et d’expéditions des biens au pays, les universitaires sont attentifs à la distribution de ces biens et suivent les renseignements auprès des responsables des associations établis à Djibouti et également par l’intermédiaire de la radio, de la télévision et des réseaux sociaux. Nous disons bravo à ces jeunes universitaires qui expriment par leur action, la vertu des jeunes moralement bons et bons envers les autres. Cela démontre que la République de Djibouti a en soi des personnes jeunes, sérieuses et réfléchies  et qui prennent des décisions qui conduisent à des réponses adéquates.         

Djibril Abdi Ali