Avec l’hygiène de vie qui était la sienne et son peu de goût pour les excès, nombreux étaient ceux qui, à La Nation, étaient persuadés que Mohamed Osman Farah allait les enterrer tous. Et que, par conséquent, c’est à lui qu’incomberait la tâche d’écrire la nécrologie de ses amis et collègues de longue date comme par exemple l’auteur de ces lignes. Mais il en a été décidé autrement puisque Mof a été rappelé à Dieu hier, mercredi 18 décembre 2019, après avoir passé 24 heures aux urgences de l’hôpital Peltier. Le choc !

A La Nation dont il était l’aimable boss tranquille, mais aussi dans toute la capitale où ce quinquagénaire souriant et bienveillant n’avait que des amis, l’émotion était à son comble hier lorsque sa dépouille a quitté la froide salle de réanimation de Peltier pour être convoyée jusqu’au domicile de ses parents où il s’était installé il y a deux ans à la suite du décès de sa femme.

Evoquer la mémoire d’un ami disparu est un exercice délicat, surtout quand on est encore sous le choc d’une mort survenue sans crier gare. Mais l’Islam , notre religion, que Mof chérissait tant, nous apprend à ne jamais considérer la mort comme injuste même lorsqu’elle l’est. Selon les milieux hospitaliers, Mof aurait succombé à un AVC après avoir souffert pendant quelques jours de cette terrible fièvre appelée chikungunya.