Sous le haut Patronage du Premier Ministre, M. Abdoukader Kamil Mohamed, le Ministère de la Communication, Chargé des Postes et Télécommunications a organisé jeudi dernier la toute première édition de la Journée Nationale de la Presse qui avait pour thème cette année : « Reforme et Evolution » au Palais du peuple. A son arrivée, le premier ministre a été accueillis par le ministre de la communication chargé des postes et des télécommunication M. Radwan Abdillahi Bahdon. Une fois entrée, dans l’enceinte du palais du peuple, le premier ministre a reçu une visite guidée.  Une présentation des premières photos retraçant les premiers grands moments de l’Histoire notre pays.  Ces Photos illustrant les grands hommes qui ont forgé le destin mais aussi le devenir de notre pays. Véritable témoin de notre histoire, synonyme de preuve dans le temps.  Une 2ème partie de cette visite a porté sur une présentation des Différents organes de la Presse écrite,  à commencer la Nation, Al-Qarn, Djibouti-Post, et l’Agence Djiboutienne de l’Information connu sous les acronymes de l’ADI. Le Premier ministre continuant sa visite guidée, s’est tourné vers les nouveaux médias sur les réseaux sociaux connu sous les appellations de Medias 2.0 qui fleurissent dans notre pays présent principalement sur les réseaux sociaux notamment comme Facebook, Youtube, Instagram qui transmettent l’information, la publicité, le Marketing pour le publique connecté dans un environnement interactif. Parmi eux Qaran Tv, Djib-Infos et Cabinet In-Com. Outre le premier ministre AbdloulkaderKamil Mohamed, l’évènement a regroupé sur place les membres du gouvernement les parlementaires, des directeurs des différents organes de la presse et de l’audiovisuel,  des représentants des corps diplomatiques et consulaires accrédités à Djibouti ainsi que d’éminentes personnalités issues aussi bien de la société civile que du secteur privé djiboutien et les étudiants de l’université de Djibouti.

Ambiance chaleureuse au Palais du Peuple. Après la lecture d’un verset du saint Coran, la journée a débuté par l’intonation de l’hymne national. La projection d’un reportage sur la presse écrite et l’audiovisuelle, sketchs, chants et danses traditionnels. Cette cérémonie revêt une symbolique particulière, c’était en décembre 2004, que le Président de la République lors de sa tournée dans les régions, avait décidé qu’une journée soit dédiée à la liberté de la presse pour rendre un hommage au travail des journalistes, à leur patience, à leur dévouement, à leur sens du devoir. Les libertés d’expression, d’opinions, et d’information sont des principes fondamentaux garantis par notre Constitution qui dispose que chacun a le droit d’exprimer librement ses opinons par la parole, la plume et l’image.

Comme toute autre liberté, la liberté d’expression n’est pas absolue, elle a ses limites comme disait l’adage « la liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres », limitation prévue également par notre Constitution qui dispose en ces termes : « ces droits (liberté d’expression) trouvent leurs limites dans les prescriptions des lois et dans le respect de l’honneur d’autrui».

En premier lieu la présidente de la Commission Nationale de la Communication (CNC) Mme Ouloufa Ismail Abdo a pris la parole et a indiqué que « l’institution indépendante de réglementation et régulation du paysage audiovisuel local, a souhaité célébrer les valeurs de responsabilité, de sincérité et liberté dont se doivent de s’imprégner tout journaliste ou personnel assimilé.»

Vous devez donc, exercer votre métier dans le respect et la déontologie de l’information.

Vous devez en toute circonstance faire preuve d’impartialité et de sincérité, l’information que vous partagerez doit être exacte, objective et surtout conforme aux valeurs religieuses et culturelles de notre pays ;

Distinguez-vous des pseudo-journalistes qui font des réseaux sociaux une tribune pour propager la haine et la division. Notre Djibouti est un patrimoine collectif que nous devons tous protéger afin que puisse s’exprimer les libertés.

Et elle a rappelé que depuis la création de la CNC en 2016, la Commission Nationale de la Communication, en étroite collaboration avec le Ministère de la Communication, s’est engagée dans l’inventaire, l’évaluation de la situation et l’ouverture des chantiers de réforme portant notamment sur les aspects juridiques et organisationnels régissant le secteur audiovisuel ainsi que de la presse écrite.

C’est à ce titre que la CNC a assumé pleinement sa mission de régulation des médias en accompagnant le Gouvernement dans l’élaboration et la validation de plusieurs textes visant à assurer, d’une part, aux journalistes et personnels assimilés la liberté et l’indépendance dans l’exercice de leur profession et d’autre part, aux citoyens le droit à une information de qualité, sincère et objective.

Je me réjouis du soutien que le Ministère et l’ensemble du gouvernement nous apporte, qui nous permet à chaque moment d’avancer en confiance. Cet accompagnement nous incite et nous encourage à poursuivre sur la voie des réformes car le chemin à parcourir est laborieux » a- t elle indiqué en substance.

Dans une brève allocution faite sur place, le ministre de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, a tenu à rappeler le rôle indispensable de la presse dans la société et dans le développement du pays. Il a indiqué que cette journée constitue l’occasion de faire le bilan de l’évolution du paysage médiatique de notre pays.

Le ministre a précisé que cette année autour du thème « réformes et évolutions » la journée nationale de la presse nous interpelle sur la nécessité de permettre au public d’avoir accès à une information fiable de qualité exacte et pertinente dans le respect des règles de l’éthique et de la déontologie que requiert la profession.

Conscient de l’importance des médias pour la démocratie, la liberté, le développement, la paix, l’éducation et la sécurité le ministère de la communication réaffirme la volonté du président de la république Ismail Omar Guelleh dès son ascension à la magistrature suprême n’a lésiné aucun effort pour garantir la liberté de la presse et d’expression tout en favorisant le plein d’épanouissement du secteur de la communication et des médias pour qu’ils soient encore plus dynamique et professionnels.

Les journalistes djiboutiens et étrangers qui exercent leur métier sur notre sol, sont libres d’exercer leur profession dans les règles d’arts sans restriction dans le mouvement sans menace et sans exaction dans le respect des lois en vigueur dans notre pays.

C’est un progrès qu’il faut cependant savoir apprécier à sa juste valeur nous convenons qu’à Djibouti, les choses avancent comme l’indique le thème de cette journée la profession évolue et les reformes en sa faveur entamé par le gouvernement ont permis aux femmes et aux hommes qui exercent ce métier de vivre de manière décente.

« Elle nous interpelle sur la nécessité de permettre au public d’avoir accès à une information fiable, de qualité, exacte et pertinente dans le respect des règles de l’éthique et de la déontologie que requiert la profession» a-t-il dit.

Le ministre de la Communication a par ailleurs évoqué le renforcement des instruments juridiques pour lutter contre la haine en ligne et la mise en place d’un dispositif règlementaire précisant les conditions d’attribution de carte de presse aux journalistes et aux assimilés.

Le Premier ministre, M. Abdoulkader Kamil Mohamed, a précisé que la République de Djibouti reste profondément persuadé que la presse nationale sous cette touche de “réforme et d’évolution”, d’ailleurs thème de la journée de cette année, constituera un levier important pour la consécration de la démocratie.

Ce jour est effectivement très important pour la presse djiboutienne puisqu’il va déterminer à l’avenir la date de célébration de la journée nationale de la presse.

En poursuivant son discours le premier ministre a rappelé qu’une presse libre et respectueuse de l’éthique et de la déontologie du métier est un important maillon de l’état de droit. Ainsi dans cet esprit républicain, le statut du personnel de la presse et de l’audiovisuel adopté en 2007 par le gouvernement sous l’impulsion du président de la république permets aisément à ce corps de métier une reconnaissance totale de leurs droits.

La défense de leurs droits devra être assurée à un moment, où tout le monde pense pouvoir s’improviser journaliste. Cette spécialité, comme tous les métiers, nécessite une formation adéquate.

Elle nécessite également un respect des règles déontologiques professionnelles.

Comme n’importe qui ne peut se déclarer médecin ou ingénieur, n’importe qui ne peut se déclarer journaliste et bénéficier des droits des journalistes.

« Aujourd’hui un premier signal de cette volonté se concrétise par la distribution des premières cartes de presse aux professionnels de ce secteur » a-t-il fait savoir.

« Les journalistes djiboutiens seront désormais dotés d’une carte de presse qui leur permettra d’exercer leur métier en toute indépendance mais aussi dans le respect de l’éthique et de la déontologie de la profession », a ajouté le Premier ministre.

Notons enfin qu’en marge de la cérémonie, le Premier ministre et les membres du gouvernement ont délivré les toutes premières cartes de presse aux directeurs des différents organes médiatiques du pays.

Mohamed Chakib

ILS ONT DIT

Abdoulkader Kamil Mohamed

Premier Ministre

C’est un plaisir pour moi de participer avec vous à cette première journée nationale de la presse djiboutienne. Ce jour est effectivement très important pour la presse djiboutienne puisqu’il va déterminer à l’avenir la date de célébration de la journée nationale de la presse.

Il est très remarquable aussi, parce qu’il symbolise l’avancée démocratique dans notre pays et la place importante que la presse nationale occupe dans la gouvernance démocratique. C’est également une journée de rencontre et de réflexion, mais aussi une journée d’échange et de partage d’expérience sur une profession qui évolue rapidement avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Dans les débats ouverts, une place de choix sera surement accordée à l’évolution et à l’importance de leurs droits et leurs devoirs.

Aujourd’hui il est unanimement   reconnu qu’une presse libre et respectueuse de l’éthique et de la déontologie du métier est un important maillon de l’état de droit. Ainsi dans cet esprit républicain, le statut du personnel de la presse et de l’audiovisuel adopté en 2007 par le gouvernement sous l’impulsion du président de la république permets aisément à ce corps de métier une reconnaissance totale de leurs droits.

La défense de leurs droits devra être assurée à un moment, où tout le monde pense pouvoir s’improviser journaliste. Cette spécialité, comme tous les métiers, nécessite une formation adéquate.

Elle nécessite également un respect des règles déontologiques professionnelles.

Comme n’importe qui ne peut se déclarer médecin ou ingénieur, n’importe qui ne peut se déclarer journaliste et bénéficier des droits des journalistes.

Je veux saisir cette occasion de cette première journée de la presse pour confirmer la volonté gouvernementale d’appuyer les professionnels du journalisme à promouvoir la liberté d’expression.

Il vous appartient de porter haut l’honneur et la crédibilité de votre profession.

Le gouvernement sera donc auprès de vous pour permettre d’exercer pleinement un métier que nous savons ô combien difficile. C’est pourquoi il me parait très important de rappeler que la volonté de transmettre des informations ou de faire des investigations doit être très différente de la volonté de nuire à une personne ou un groupe de personnes.

Les désinformations, les appels à la haine ou les atteintes à l’honneur et à la vie privée des personnes n’ont rien à voir avec la liberté d’expression. Ce sont des actes anti démocratiques qui nuisent au contraire à la liberté d’expression. Le gouvernement continuera à protéger ceux qui en sont victime. D’ailleurs pour freiner certaines dérives, des lois sont mises en place. Les auteurs de ces actes méprisables, même s’ils se cachent derrière les nouveaux moyens de communications sur les réseaux sociaux seront pouisuivis.

Par ailleurs, comme je l’ai dit auparavant, le gouvernement poursuivra son soutien aux professionnels de la presse. Le ministère de la communication chargé des postes et des télécommunications a engagé une vaste réforme tant institutionnelle, organisationnelle que rédactionnelle. Elle a pour finalité d’atteler objectivement ce secteur au développement économique et à l’ère numérique.

La république de Djibouti reste profondément persuadé que la presse nationale sous cette touche de « réforme et d’évolution » d’ailleurs le thème de la journée de cette année, constituera un levier important pour la consécration de la démocratie.

Et aujourd’hui un premier signal de cette volonté se concrétise par la distribution des premières cartes de presse aux professionnels de ce secteur. Les journalistes djiboutiens seront désormais dotés d’une carte de presse qui leurs permettra d’exercer leur métier en toute indépendance mais aussi dans le respect de l’éthique et de la déontologie de la profession. Cette carte d’identité professionnelle leur permettra de prouver leurs activités, d’accéder plus facilement à des lieux qui leurs permettent d’obtenir des informations utiles.

Enfin avant de clore mon allocution, je voudrai solennellement féliciter le ministère de la communication chargé des postes et des télécommunications et son équipe qui nous ont fait revivre la galerie de photos et de vidéo minutieusement agencées les diverses facettes de nos riches cultures et les différentes phases traversées par notre pays pour arriver à son actuel stade de développement. C’est admirable et ce patrimoine, fruit du travail de la presse djiboutienne doit être jalousement conservé.

Sur ce, je souhaite maintenant une bonne et heureuse année 2021 à tous les professionnels de la presse et ainsi qu’à toute la populations Djiboutienne.

Radwan Abdillahi Bahdon

Ministre de la Communication,

Chargé des Postes et des Télécommunications

C’est un réel plaisir de vous accueillir aujourd’hui pour la célébration de la première édition de la journée nationale de la presse.

Premier du genre cette journée est l’occasion de faire le bilan de l’évolution du paysage médiatique de notre pays.

Célébrée cette année autour du thème « réformes et évolutions » la journée nationale de la presse nous interpelle sur la nécessité de permettre au public d’avoir accès à une information fiable de qualité exacte et pertinente dans le respect des règles de l’éthique et de la déontologie que requiert la profession.

Conscient de l’importance des médias pour la démocratie, la liberté, le développement, la paix, l’éducation et la sécurité le ministère de la communication réaffirme la volonté du président de la république Ismail Omar Guelleh dès son ascension à la magistrature suprême n’a lésiné aucun effort pour garantir la liberté de la presse et d’expression tout en favorisant le plein d’épanouissement du secteur de la secteur de la communication et des médias pour qu’ils soient encore plus dynamique et professionnels.

Les journalistes djiboutiens et étrangers qui exercent leur métier sur notre sol, sont libres d’exercer leur profession dans les règles d’arts sans restriction dans le mouvement sans menace et sans exaction dans le respect des lois en vigueur dans notre pays.

C’est un progrès qu’il faut cependant savoir apprécier à sa juste valeur nous convenons qu’à Djibouti, les choses avancent comme l’indique le thème de cette journée la profession évolue et les reformes en sa faveur entamé par le gouvernement ont permis aux femmes et aux hommes qui exercent ce métier de vivre de manière décente.

Il est important ici de rappeler les efforts du gouvernement en vue d’améliorer les conditions de organes de presses à travers la réforme de la presse et des différents textes de lois et arsenal juridiques pour protéger la profession.

Par ailleurs les initiatives du président de la république Ismail Omar Guelleh de renforcer les capacités financière et techniques des chaines de télévisions et radio nationales afin, qu’elles assurent pleinement leur rôle au service du développement ont boosté le fonctionnement de la RTD . Aujourd’hui une est sure la profession du journalisme à Djibouti est à un tournant.

Cette profession doit relever les défis tels que l’apparition des réseaux sociaux qui ont révolutionné le mode de la communication mais qui ont leur côté néfaste.

En effet, de nos jours les réseaux sociaux s’imposent comme les principaux producteurs de contenus journalistiques favorisant pour la plupart la désinformation et les discours de haine aux dépens du journalisme.

Des gens dont le seul dessin et de semer la discorde et la zizanie tout en bafouant les sacro saints préceptes de cette noble profession.

Aussi pour lutter contre le sentiment d’impunité en ligne, nous avons en œuvre une reforme habile pensée et élaborée sous la houlette du président de la république Ismail Omar Guelleh

Dans le même contexte nous avons adopté un décret permettant d’identifier les professionnels des médias. Il s’agit de mettre en place un dispositif règlementaire précisant les conditions d’exercices de la profession et d’attribuer des cartes de presse aux journalistes et autres personnes assimilées. L’objectif étant aux professionnels de ce métier de justifier leurs activités et statuts professionnels. Ce texte fixe et précise les conditions et modalités d’attribution de la carte de presse par la commission nationale de la communication (CNC).

Par ailleurs une commission ad-hoc chargée de faire des proposions de reformes tant institutionnelles organisationnelles que rédactionnelles a été mise en place et ceci dans le but de redonner à nos médias leurs place légitime mais aussi pour redorer le paysage de la presse écrite et audiovisuel djiboutien.