Le siège de l’Ong Bender Jedid a abrité dimanche, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de trois jours portant sur l’analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire ou “IPC”.

Dans un contexte de détérioration continue des conditions de vie et de l’environnement d’une grande partie de la population de l’Afrique de l’Est, la demande d’analyses améliorées se fait de plus en plus pressante, pour parvenir notamment à une meilleure comparabilité des résultats.

Une telle amélioration de l’analyse permettrait que les interventions humanitaires et de sécurité alimentaire soient plus stratégiques. Pour relever ces défis, la mise en place de systèmes d’analyse de la sécurité alimentaire performants est un impératif pour les différents acteurs gouvernementaux et internationaux intervenant dans la zone et de mettre au point un système de classification qui soit suffisamment générique pour pouvoir être utilisé dans un large éventail de situations d’insécurité alimentaire, de différents types de catastrophes et de systèmes de moyens d’existence.

C’est dans ce cadre qu’un atelier de formation sur l’outil pour les analystes a été organisé du 13 au 15 octobre dernier. Cet atelier a regroupé un nombre des personnes ressources sélectionnés en fonction de leur expérience et connaissance par rapport aux anciennes versions de l’IPC. L’objectif était de renforcer les connaissances des analystes IPC notamment en rapport à la version 3.0 de l’outil qui est communément utilisé en 2020.

Ces trois jours d’atelier ont jeté le bassin de ce présent atelier d’analyse de l’IPC sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle en 2020 à Djibouti.

Il est à rappeler que l’objectif de cet atelier de formation est de mener une analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire ou IPC sur la sécurité alimentaire nutritionnelle (SAN) à Djibouti pour l’année 2020,mais aussi de concevoir une carte du niveau de l’insécurité alimentaire à Djibouti pour validation, édition et diffusion.

N. Kadassiya