
Après plusieurs années de sécheresse récurrente, notre pays et surtout le nord du pays a connu une situation hydrique jamais enregistrée depuis des lustres. Ce qui présageait une saison inédite pour les éléveurs et les agriculteurs.
Hélas, c’était sans compter sur l’invasion des anticardiennes qui se sont invités en décimant les cultures, les fourrages et les herbes poussées suite à la pluie.

L’invasion des criquets pèlerins, ennemis redoutables,n’a épargné aucun endroit de la région de Tadjourah. Allant des secteurs localisés au pied des massifs du mont-Goda jusqu’au pied de la forêt du day, mont mabla (Adbouya, Ripta, Garbanaba) et les zones agricoles par excellence de Weima (Daffeinaytou, Guirori ) ou les criquets ravageurs ont élu domicile. Tous ces secteurs ont été sévèrement touchés. L’impact de l’invasion est palpable, sans équivoque.
Aujourd’hui, les agriculteurs et éléveurs qui avaient subi auparavant les conséquences d’inondations qui ont balayé sur leurs passages les récoltes et emporté les bétails n’ont jamais été dédommagés, à cela s’ajoute cette invasion de criquets pèlerins. L’alerte fut lancé avant qu’un hôte de marque, Mr Corona, ne mette tout le monde à ses pieds. Ce qui a aggravé davantage le sort des victimes de la calamité naturelle. Depuis l’aide tant attendue peine à arriver.
C’est dans ce climat d’incertitude que les portes voix de la société civile et celles des coopératives agricoles recommandent de sauver le secteur de l’élévage ainsi que les activités agricoles très dynamiques dans la région de Tadjourah, car il yva de la survie d’une forte communauté rurale qui vit uniquement de ces ressources.
Mohamed Hamadou Houmed