La question est sur toutes les lèvres. Mais, une chose est certaine : le virus a muté est hautement plus contagieux. Depuis l’apparition de la maladie du coronavirus en 2020, on constate qu’elle a déséquilibré nos économies et bouleversé notre vie quotidienne. Confronté déjà aux affres d’un quotidien difficile, les variant du virus sont venus compliquer une situation sanitaire déjà préoccupante pour nos pays africains. Il faut comprendre que les africains subissent durement et de façon récurrente le contrecoup des crises exogènes. Aussi , le réchauffement climatique dû à l’augmentation de gaz à effet de serre causé par les pays développés vient de nouveau nous frapper de plus en plus fort. La conjugaison de l’ensemble de ces facteurs fragilise nos économies et crée des remous sociaux. Ils pèsent sur nos systèmes de santé dont les capacités sont limitées.

Face à cette crise sanitaire sans précédent, quelle attitude adopter pour y faire face ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dont la crédibilité est sujette à caution suggère aux pays africains d’adopter la vaccination généralisée pour lutter contre cette pandémie qui se distingue de manière inhumaine.  La riposte contre ce monstre invisible varie d’un pays à l’autre.

A l’heure actuelle, il faut relever que Djibouti est parvenu à tirer son épingle du jeu. Notre population est à majorité jeune et le gouvernement a pris des mesures concrètes pour freiner la propagation du virus. C’est pourquoi, il enregistre le taux de mortalité le plus bas au monde. Mais, cela ne doit pas nous endormir ou nous détourner de l’objectif. Il faudrait redoubler davantage d’efforts pour réduire sensiblement le nombre des cas de contamination.

Pour ma part, afin de pouvoir affronter efficacement cette nouvelle situation , il me semble que deux solutions sont en vue : la capacité d’oxygénation des hôpitaux et la vaccination massive de la population.

L’oxygène constitue une priorité dans le cadre des soins à apporter aux malades atteints de forme grave de la maladie. C’est pourquoi, il faudrait assurer la fabrication de réservoirs d’oxygène liquide. Ces réservoirs seraient principalement utilisés dans les hôpitaux afin de fournir de l’oxygène aux patients souffrant d’insuffisance respiratoire.

L’autre point important consiste à intensifier la sensibilisation de la population pour se faire vacciner. Cette stratégie se ferait en deux phases : une phase de sensibilisation et une phase de répression.

Passé un certain délai, il faudrait instaurer une sorte de passe sanitaire et réprimer les récalcitrants. Il est avéré que le nouveau ministre de la santé, Dr Ahmed Robleh Abdillahi, dont la compétence est unanimement appréciée sera à la hauteur de notre espérance pour nous mettre à l’abri de cette maladie très contaminante et mortelle. Il est d’ores et déjà très suivi par la population qui apprécie son dynamisme et son efficacité sur le terrain.

SOULEIMAN MOUMIN ROBLEH