Le club des jeunes entrepreneurs djiboutiens (CJED) a porté à sa tête Mohamed Guirreh Galab, seul candidat pour succéder à Aicha Abdillahi. C’était le 25 décembre 2018, lors de la dernière assemblée générale, qui s’est tenue au siège du club.

Le mandat de la première présidente du CJED arrivant à expiration, l’ordre du jour de la dernière assemblée générale du club des jeunes entrepreneurs djiboutiens portait sur l’élection du nouveau président et la désignation du nouveau bureau exécutif. Un agenda chargé qui a amené l’ensemble des membres du CJED à se retrouver au siège du club et surtout de faire appel aux services d’un huissier de justice pour constater le strict respect des règles en matière d’élection.  Tant et si bien que le secrétaire général avait ouvert la parole en mettant l’accent sur cet agenda chargé et en exprimant ses sincères remerciements à la forte mobilisation des membres du bureau du club.

Sans trop tarder, les membres du CJED ont immédiatement procédé à l’élection du nouveau président. Les voix exprimées se sont portées sur Mohamed Guirreh Galab, ex vice-président du CJED, qui était seul en lice. C’est donc un vote à main levée et à l’unanimité que le candidat unique a été plébiscité. Un scrutin validé par l’Huissier de justice et qui a comblé de joie l’heureux élu. Celui-ci n’a pas tardé à adressé ses sincères remerciements à ses partenaires qui ont entièrement souscrit à son programme et lui ont accordé leur confiance.

A l’issue du scrutin, le président a constitué son nouveau bureau exécutif en désignant son 1er vice-président, sa 2ème vice-présidente,  son secrétaire général et l’adjoint de celui-ci en les personnes qui répondent aux noms respectifs de Mohamed Abdou, Fathia Idleh, Abdourhman,  et Hassan Mohamed. Aussi, Farah et Aïcha Omar ont été respectivement désignés trésorier et trésorière adjointe.

Pour la petite histoire, il faut noter que Mohamed Guirreh Galab n’est pas un novice qui aurait jailli du rocher. Le jeune homme n’est ni plus ni moins que le co-fondateur du CJED avec la présidente sortante aux côtés de laquelle, il a piloté le club en qualité de 1er vice-président durant les trois premières années de son existence. C’est donc en fin connaisseur des rouages du club et en bonne maîtrise des défis et des perspectives qu’il a savamment couché sur le papier un programme qui a emporté l’enthousiasme et l’adhésion de la « plèbe ».

Son plan d’action, le nouveau patron du CJED l’a construit autour du triptyque «Autonomiser, Connecter et Développer ». Un « tiercé gagnant » qui s’articule autour d’une haute idée de l’entrepreneuriat qui fonde le club, mais aussi un rôle et des missions plus vastes et mieux affirmés. Un club qui s’assume comme une institution qui porte et promeut une certaine acception et un esprit éclairé sur l’entrepreneuriat. Aussi, veut-il éduquer à l’esprit d’entreprise mais aussi à l’indépendance et à l’initiative.

Ainsi, a-t-il pris le pari prestigieux d’une totale autonomie en tant  qu’institution indépendante qui rassemble toute la jeunesse entreprenante aussi bien dans la capitale que dans les régions de l’intérieur. Aussi, Mohamed Guirreh Galab, ou M2G comme ses intimes l’appellent, est déterminé à remporter ce pari de l’indépendance financière pour gagner une parfaite reconnaissance institutionnelle. Il s’agit ni plus ni moins de s’imposer dans le microcosme socioéconomique comme un club qui donne plus qu’il n’en demande.

M2G jure aussi par la « Connexion » en «reliant le plus grand nombre de jeunes entrepreneurs Djiboutiens ». Car, plaide-t-il, « le CJED octroie la même égalité de chance de créer, reprendre ou développer son entreprise à chaque jeune djiboutien ». Pour ce  faire, le nouvel homme fort de ce club veut mettre en place et opérationnaliser le plus tôt possible des antennes régionales dans chaque chef-lieu de chacune de nos régions de l’intérieur. Il veut aussi donner plus de visibilité au CJED à travers une plus grande participation aux évènements impliquant l’entrepreneuriat dans la région de la Corne de l’Afrique et plus encore à l’échelle du continent et pourquoi pas dans un plus ou moins long terme s’exporter et avoir un impact à l’échelle internationale. Le dernier volet du programme ambitieux de M2G, qui n’a que le ciel comme limite, est d’insuffler une dynamique de « développement et d’un succès collectif ». Son plan « Réussir ensemble », s’articule autour de plusieurs projets, en l’occurrence « Les membres d’abord ! », « Women E-commerce Finance Initiative », « Bébé Entrepreneur », « EE : Etudiant Entrepreneurs » et enfin « Oser Entreprendre ! ».

Comme les laissent entendre leurs appellations respectives, chacun des projets veut lancer toutes les couches sociales dans l’entrepreneuriat. Les membres du Club évidemment, mais aussi les femmes, les étudiants, et même les bébés. « Osons tous nous lancer dans l’entrepreneuriat » c’est la vive incitation qu’il lance à toutes les couches de notre société.

Alors avec lui, oserons-nous entreprendre? C’est tout le pari du mandat du nouveau président du CJED. Un Djibouti entreprenant et plein d’initiatives à l’image de ce jeune homme parti de rien pour se construire un empire de l’audiovisuel et des start-up, puisqu’il est à la tête de Mega-Vidéo et Start-up factory.