La ministre des affaires sociales et des  solidarités,  Mouna Osman Aden, a parrainé mercredi dernier  au palais du peuple  un atelier de  vulgarisation de la loi sur l’économie sociale et solidaire (ESS). Cette première conférence du genre, qui vise à recueillir les avis et les propositions susceptibles de permettre la meilleure mise en œuvre de cette nouvelle loi, a vu la participation des représentants de la société civile, des partenaires techniques financiers et des représentants des ministères en charge des questions sociales.

A savoir que la politique de développement en matière d’économie sociale et solidaire devra permettra de mettre à disposition de la communauté djiboutienne les voies et moyens de travailler ensemble et de créer la solidarité au tour d’une problématique commune. C’est un secteur potentiel qui a fait ces preuves dans d’autres pays de l’Afrique, Djibouti n’est pas en reste. C’est pourquoi la vulgarisation de cette loi au niveau des différents acteurs ministériels, associatifs et des partenaires en est la première étape du processus.

La ministre Mouna Osman Aden a expliqué  à cette occasion qu’il est devenu clair que l’objectif des entités de l’économie sociale et solidaire est « d’entreprendre autrement » en remettant l’homme au cœur du projet adapté à ses besoins et à son environnement, générant ainsi une forme de culture du vivre ensemble et d’appartenance nationale.

Elle a aussi précisé que la loi sur l’ESS a été paraphée par le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, le même jour que la loi portant sur la promulgation de la stratégie nationale de protection sociale. Ceci montre, selon elle, le lien étroit entre la protection sociale et l’autonomisation des ménages vulnérables pour une sortie durable de la pauvreté.

Souber