Le secrétaire général du  gouvernement, M. Almis Mohamed Abdillahi, a présidé au palais du peuple un atelier de réflexion  sur le renforcement des droits de l’homme dans le cadre des marchés publics.

En présence du Président de la CNDH, M. Ali Soubaneh Atteyeh, du secrétaire général M. Djibril Osman Houffaneh, de la représentante résidente du PNUD, du président de la commission nationale des marchés et les différents acteurs concernés pour bien mener les travaux. En effet les travaux visent en premier lieu à œuvrer au respect de l’égalité pour tous  dans l’accès à la commande publique, à l’égalité de traitement entre les soumissionnaires et à la transparence dans les procédures de passation des marches public ici outre les autorités contractantes , les soumissionnaires à la commande publique sont également invites et sont présente tout au long du processus.  Par ailleurs la reforme du système de passation des marches initiée  le2 dernières années conformément aux directives du chef de l’Etat, a permis de renforcer l’architecture institutionnelle, mais aussi le volet organisationnel dans le plus grand intérêt des acteurs impliques dans le processus de passation des marches publics, notamment les acheteurs publics et le secteur prive .

Le volet de la gouvernance a également été considérablement renforcé avec la publication périodique des statistiques des marches publics, la publication des rapports annuels d’activités de la CNMP et les autres informations liées aux marches public disponible dans un portail électronique dédié aux marche publics, inaugurée en mai 2023 et désormais accessible à tous.  

A cet égard, la nouvelle politique s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de « vision Djibouti 2035 » et la considération du volet des droits  de l’homme n’est pas reste.

Outre les missions qui lui sont dévolues, la Commission Nationale des Marches Publics s’est engagée à promouvoir et à protéger les droits humains, en travaillant en étroite collaboration avec les organismes compétents et en mettant en place des mécanismes de suivi et de contrôle appropries. Depuis l’année2022, la commission Nationale des Marches Publics à invite la Caisse Nationale de Sécurité Sociale en qualité d’observateur dans ses travaux hebdomadaire afin de veiller au respect du de la protection sociale pour les entreprises qui soumissionnent aux appels d’offres et ce pour aboutir à une commande publique socialement plus responsable.

Le format de l’attestation générale a été modifie par l’arrêté N°2023-050/PRE fixant le modèle et le contenu de l’attestation générale prévue à l’article 13.1.3 du code des  Marche publics et bientôt  mettra en œuvre une charte de déontologie des membres de la CNMP ainsi qu’un guide pratique de la commande publique.

« Aujourd’hui , nous répondons avec plaisir à la sollicitation qui nous a été faite par la commission Nationale des  droits de l’homme et nous avons tenu à leur offrir une tribune pour davantage sensibiliser les acteurs de la commande publique sur la question des droit humain et sur les imbrication entre le droit social et le droit du travail pour les marches exécutés sur notre territoire national ».

« A travers le respect des droits de l’homme, nous pensons à la qualité de vie de nos travailleurs, nous pensons à la  dignité de nos concitoyens et à l’éthique de nos entreprises ».

Les actions menées et la coordination instaurée avec la CNSS et ont permis de renforcer la question de la protection sociale pour tous les soumissionnaires. L’informel dans la commande publique de plus en plus disparait et seul demeure les acteurs du secteur prive qui concourent de manière claire et transparente dans le respect de nos lois.

La République de Djibouti a  toujours été déterminée à protéger les droits de l’homme et à offrir a ses citoyens et aux personnes vivant sur sonsol un cadre de vie digne, pacifique et respectueux des droits fondamentaux. En témoigne le 14eme sommet ordinaire de l’IGAD, qui avait pour objectif la préservation de la paix,  de la sécurité et la prévention des catastrophes  naturelles. Rappelant que la vision de transformation économique repose sur l’autonomisation des individus  en tant qu’acteur économique, grâce a la jouissance de leur droit humains et sur la responsabilisation des entreprise, en exigeant d’elle le respect des droits humains, et sur la responsabilisation des entreprises, en exigeant d’elles le respect des droits humains.

En renforçant les droits des travailleurs dans le secteur des affaires et en veillant au respect des normes juridique en vigueur en matière de droit de l’homme créons afin d’avoir un environnement sain et propice pour un développement durable.

Zouhour