
Présidée par le député Abdirahman Awaleh Yacin, la commission des affaires étrangères s’est réunie hier dans la salle des commissions de l’assemblée nationale.
A l’ordre du jour figurait l’examen du projet de loi n°68/AN/19/8èmeL portant ratification de l’accord de financement pour le projet de renforcement des opportunités d’apprentissage. Lors de cette commission, le gouvernement était représenté par le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Mustapha Mohamed Mahmoud, qui était accompagné de ses proches collaborateurs.
Le projet de loi porte sur un accord de financement concessionnel d’un montant global de 4.4 milliards de nos francs sous forme de don et d’un autre montant de 1.8 milliards sous forme de crédits. Cet accord de financement signé entre l’association internationale de développement (IDA) et la république de Djibouti sera consacré au renforcement des opportunités d’apprentissage (PRODA).
Tel que présenté dans l’accord, le projet a pour objectif d’accroitre l’accès équitable à l’enseignement fondamental, d’améliorer les pratiques d’enseignement et de renforcer les capacités de gestion du MENFOP.
En effet, ce projet se décompose en quatre parties, à savoir :
– la mise en place des fondements d’un enseignement préscolaire de qualité ;
– l’élargissement de l’accès à l’enseignement primaire et moyen et l’amélioration des taux de rétention des élèves (enfants-réfugiés, enfants vulnérables, les filles, les élèves en zone rurales…) ;
– le renforcement des capacités en appui à l’enseignement et à l’apprentissage ;
– et le renforcement des capacités de gestion et des systèmes de données du MENFOP.
Le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Mustapha Mohamed Mahmoud, n’a pas manqué de rappeler à cette occasion que ce financement permettra aussi d’instaurer un système de gestion et de contrôle centralisé des établissements de base sur les nouvelles technologies. Ceci en partenariat avec l’institution de Djibouti Télécom.Au terme des échanges, les commissaires ont adopté le projet de loi pour sa transmission en séance publique.