L’Association des jeunes du quartier Château d’Ali-Sabieh  communément appelée AJCD  a organisé une formation sur l’hygiène relative à la préservation de l’eau potable au profit d’une quarantaine de femmes issues du nouveau quartier « Dihayta » sis au périphérique immédiat de la ville en son siège.

Pour rappel l’association avait obtenu un financement pour une lutte efficace contre   l’inaccessible à l’eau potable. La subvention de financement accordée par l’USAID, l’agence de la coopération internationale des Etats-Unis d’Amérique contribuera à l’objectif global. Il s’agit  du Projet d’Appui à l’Engagement de la Société Civile dans le Processus de Développement Local (CEAA), qui vise à améliorer l’accès à l’eau et à fournir les moyens de conservation appropriés.

L’AJCD fait partie du cluster d’Ali-Sabieh qui a été formé dans le cadre du Projet d’Appui à l’Engagement de la Société Civile Dans le Processus du Développement Local, mis en œuvre par The Kaizen Company et financé par USAID. Grâce à ce projet novateur et avec le soutien constant de The Kaizen Company et avec l’appui financier de  l’USAID, l’association a bénéficié d’un renforcement de capacité avec des formations approfondies dans divers domaines tels que la gestion financière, la mobilisation de ressource, stratégie de communication, la planification stratégique, le suivi et l’évaluation, renforçant ainsi leur capacité à contribuer de manière significative au développement local.

Les membres de l’Association, avaient en premier lieu  procéder à l’identification d’une quarantaine  de ménages résident  dans ce quartier d’une zone défavorisée de la ville et dépourvu des réservoirs de grandes capacités de réservation d’eau potable.

Notons que cette association  est présidé par Souleiman Elmi  a obtenu récemment la distinction l’Antilope Djibouti dans la catégorie de l’Engagement Social en reconnaissance de tous leurs œuvres à caractère social.   Celui-ci  avec des membres de l’AJCD  ont animé une formation sur l’entretien de la bonne hygiène des moyens  de réservation de l’eau potable.

A cet effet, ils ont  recommandé aux mères de foyer de l’utilisation périodique des détergents comme l’eau de javel et le savon en poudre pour l’entretien des bombonnes et autres récipients de stockage de l’eau potable du foyer.   Les membres  de l’association ont  exposé à leurs  interlocutrices le risque pour les adultes et surtout pour les enfants en bas  âge de boire de l’eau sale mal conservée.  Ils ont surtout faire savoir  des mesures destinées à prévenir les infections et l’avènement de maladies infectieuses.

Des infections qui risquent de  provoquer une diarrhée chronique et mortelle pour les enfants en bas âge.

Des bactéries ou des parasites peuvent apparaitre dans l’eau potable dont les récipients de conservation sont mal entretenus et non désinfectés périodiquement. Ce qui pourrait provoquer aux membres de la famille des cas de diarrhée sévères ou des maladies graves comme la dysenterie ou le choléra. Cette remise des réservoirs d’eau s’inscrit  dans le cadre de la lutte contre la soif. L’approvisionnement de l’eau potable au foyer familial, une corvée domestique qui s’avère un combat de femmes. D’où la thématique du projet : l’accès à l’eau potable, un combat féminin.

Cette formation sur la préservation de l’hygiène de l’eau potable a fini par la remise d’un certificat aux participantes. A l’issue cette formation sur la bonne préservation de l’eau potable, l’AJCD  a procédé à la distribution des bombonnes à 120 ménages vulnérables de ce quartier peuplé par de nombreuses familles victimes de l’exode rurale.

Et ce, en présence  du préfet-Adjoint, Omar Idriss Sougueh, du vice-président du conseil régional, Daoud Saïd Gueldon,la  représentante de la coordination des OSC avec les partenaires techniques et financiers au sein du conseil régional, Hawa Ismaïl,  des membres The Kaizen Company, des représentants de deux Associations de Dikhil : Association «Aid » et celle nommée « Moudan».   Les responsables régionaux ont salué les efforts constants de l’AJCD dans divers domaines sociaux pour soutenir, chaque fois, la frange la plus vulnérable de la population de la région.

Pour sa part, le représentant de  The Kaizen Company a mis en évidence l’importance de l’engagement des associations de la société civile à participer au développement de leur région.

Quant au chef du quartier bénéficiaire, il a remercié l’association aux noms de l’ensemble des ménages bénéficiaires.

Ali Ladieh