
La guerre au soudan met la lumière sur la république de Djibouti qui est devenu un point de chute pour les opérations de rapatriement des ressortissants étrangers se trouvant dans ce pays.

La République de Djibouti est un pays connu de la communauté internationale pour ses multiples efforts de préservation de la paix d’accueil des réfugiés et pays de passage des ressortissants étrangers vivant dans les zones en conflit dans la région.
Depuis deux jours on constate un ballet incessant des gros avions à l’aéroport international de Djibouti qui est devenu un point de chute pour les gros avions militaires de nombreux pays avec pour objectif l’évacuation des ressortissants étrangers pris dans l’engrenage de la guerre au soudan. Les avions militaires en provenance de Norvège, Suède, États-Unis, France, Italie, Japon et Canada atterrissent depuis hier à l’aéroport international de Djibouti et sont stationnés sur les pistes en attendant le départ vers le soudan pour évacuer leurs ressortissants.
Environ une dizaine de gros avions militaires ont atterri depuis hier à Djibouti. Ces avions sont destinés à rapatrier leurs ressortissants qui sont pris dans un affrontement qui sévit depuis une semaine dans le pays frère du soudan.
Comme de nombreux pays de la communauté internationale, des consignes ont été données à tous les diplomates de ces pays et ressortissants ainsi, qu’au personnel humanitaire de se préparer à l’évacuation via la république de Djibouti qui a toujours été une terre d’accueil et d’échanges. Actuellement les personnels de l’aéroport et de la tour de contrôle sont débordés à gérer ces avions qui atterrissent a l’improviste. Faute de places certains avions ont été détournés vers d’autres aéroports de la région.

Certains de ces avions ont décollé d’autres attendent l’autorisation pour décoller pour s’approcher le plus prés des pays limitrophes du Soudan. L’arrivée d’autres avions est aussi annoncée par les responsables de l’aviation civile.
L’arrivée de ces avions démontre que la république Djibouti est un pays en paix dans une Afrique de l’est tourmentée par des conflits, et sera également un pays de passage pour les ressortissants de la communauté internationale en difficulté à cause d’une guerre fratricide qui opposent deux forces militaires du soudan.
L’aviation civile précise aussi que malgré cet afflux d’avions les opérations de la navigation civile vont continuer actuellement pour l’aéroport. Le gros du travail consiste à gérer le stationnement des aéronefs.
Depuis hier plusieurs chefs d’Etats étrangers européens sollicitent le président Guelleh pour leur faciliter le passage de ces avions pour évacuer leurs ressortissants depuis le soudan.
Le point avec
Mme Bilane Mohamed Moumin
Directrice de la navigation aérienne

Depuis le 11 avril 2023, la semaine dernière, l’espace aérien soudanais est fermé. La route aérienne au dessus du soudan est fermée. En conséquence, les avions ont été déroutés du Soudan et passent désormais par Djibouti, ce qui génère un afflux très important de survol mais aussi d’atterrissage des vols.
Les représentations internationales veulent évacuer leurs ressortissants du Soudan.
Donc nous travaillons de concert avec l’aviation civile, les autorités locales à savoir le ministere des affaires étrangères et de la coopération internationale, la présidence, et les autres institutions comme l’aéroport international de Djibouti ainsi que les autres acteurs qui rentrent en compte pour donner les autorisations et même assurer les parkings.
Nous leurs assignons des slots pour pouvoir fluidifier le trafic et gérer au maximum leur stationnement à Djibouti afin d’aider les agents sur le terrain à travailler plus efficacement.
Des avions militaires en provenance de Norvège, le Royaume-Uni, de la Suède, des États-Unis, de la France et de l’Italie, du Japon, du Canada atterrissent. 11 appareils militaires ont atterri depuis à l’aéroport international de Djibouti sans compter les vols réguliers. Nous assurons pour que ce flux énorme n’impacte pas nos avions commerciaux qui viennent à leur heure habituelle.