Le secrétaire exécutif de l’ONARS, M. Houssein Hassan Darar représente la république de Djibouti au 12ème sommet mondial sur la migration et le développement qui s’est ouvert le mardi 21 janvier 2020 au centre de la convention métropolitaine de Quito, en Équateur.

Ce 12ème sommet a pour thématique centrale ” Approches durables de la mobilité humaine: respect des droits, renforcement de l’agence étatique et promotion du développement par le biais de partenariats et d’actions collectives”. La république de l’Equateur en sa qualité de président 2019 du Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD) accueille ce douzième sommet “.

Le patron de l’ONARS qui a fièrement représenté la République de Djibouti a fait une importante allocution devant l’assemblée générale des 195 pays participants à ce forum. Une intervention dans laquelle il a fortement plaidé pour le cas de Djibouti qui est à la fois un pays de transit et d’accueil d’une population migrante issue des pays limitrophes et qui emprunte le golfe d’Aden pour gagner le Yémen et poursuivre son aventure vers la péninsule arabique.

« Mon pays ne dispose pas de ressources inépuisables, mais jamais il n’a failli à ses valeurs cardinales comme l’hospitalité et l’humanité », a-t-il notamment déclaré.

Il a également mis l’accent sur le satisfecit du Secrétaire général du HCR qui a été très agréablement surpris lors d’une visite à Djibouti, au cours de laquelle il a décerné « la palme de l’accueil et de l’hospitalité au regard des nombre de réfugiés au kilomètre carré et surtout eu égard à la mise à l’échelle du nombre des arrivants par rapport à notre superficie ».

M. Houssein Hassan Darar a été vivement ovationné lorsqu’il a annoncé que la République de Djibouti a ouvert ses systèmes de santé et scolaires à plus de 20000 réfugiés  et migrants qui trouvent refuge sous nos cieux depuis plus de quatre décennies. « Ces réfugiés et migrants peuvent travailler et se lancer dans les affaires comme les citoyens djiboutiens sous certaines conditions. Tout cela afin de leur donner la chance de s’insérer dans la société Djiboutienne » a-t-il conclu.  Le Forum mondial sur les migrations et le Développement est un processus informel, non contraignant et volontaire piloté par les gouvernements, ouvert à tous les États Membres et observateurs des Nations Unies ainsi qu’à certaines organisations ayant le statut d’observateur

Il a été créé sur proposition du Secrétaire général des Nations Unies lors du Dialogue de haut niveau de l’Assemblée générale sur les migrations internationales et le développement, tenu en septembre 2006. Son principal objectif est de traiter, d’une manière transparente, les aspects multidimensionnels, les opportunités et les défis de la migration internationale ainsi que ses liens avec le développement. Il s’agit aussi de réunir l’expertise de toutes les régions afin de renforcer le dialogue, la coopération et le partenariat et d’encourager des actions pratiques et concrètes aux niveaux nationaux, régionaux et mondiaux.

Plus généralement, le Forum regroupe plus de 195 États qui participent à ce  grand messe. Ces pays travaillent sur des axes stratégiques, comme la gouvernance des migrations, et notamment cohérence et l’intégration des politiques migratoires, mais aussi la Migration et le développement à travers des questions comme la mobilité temporaire et circulaire de la main-d’œuvre et la réduction des coûts et le renforcement du développement humain.

D’autres thématiques comme la diaspora, la Migration régulière et irrégulière, le commerce, le rapatriement de fonds et les Droits de l’homme sont également inscrits à l’agenda du Forum mondial sur les migrations et le développement.

MAS