Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement, Mahmoud Ali Youssouf, a coprésidé jeudi dernier avec l’ambassadeur de la fédération de Russie, Mikhaïl Glovanov, dans la salle de conférence de l’institut des études diplomatiques du MAECI, à la cérémonie de lancement de la conférence sur la commémoration du 80ème anniversaire du début de la seconde guerre mondiale.

Les discussions entre le chef de la diplomatie djiboutienne et l’ambassadeur russe ont essentiellement porté  sur la commémoration de cette guerre qui est tristement l’un des conflits les plus meurtriers qui a coûté la vie à plus de 74 millions de personnes et qui a causé des dommages irréparables aux peuples de 61 pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique, de l’Australie et de l’Amérique du Nord.

Cette guerre horrible provoquée par le régime nazi d’Adolf Hitler consistait à ce que l’Allemagne de l’époque domine le monde à travers une politique de conquêtes, de massacres et d’exterminations qui a été extrêmement coûteuse en vies humaines.

Le ministre Mahmoud Ali Youssouf a à cet égard affirmé que la Russie a bel et bien été l’un des remparts face à l’impérialisme nazi grâce à la combativité de son armée qui a été l’un des acteurs majeurs à l’origine de la défaite infligée à la puissante machine de guerre hitlérienne. Le  ministre a aussi rappelé que l’URSS de l’époque a payé le plus lourd tribut de 1941à1944 dans son combat contre les armées du régime nazi en vue de libérer une partie de son territoire occupée par les nazis.

« Nous voyons clairement, a souligné le ministre, que la contribution soviétique à la défaite des armées d’Hitler a démontré qu’aucun peuple n’a enduré ce que le peuple russe a subi entre 1941et 1945 face à la tyrannie et au fascisme ».

Le chef de la diplomatie djiboutienne a conclu dans son discours : « c’est donc une histoire que nous vous remercions d’avoir partagé avec nous, Monsieur l’ambassadeur, ainsi qu’avec les cadres de l’administration, les professeurs de l’Université de Djibouti et les étudiants de l’Université ici présents dans la salle »

Quant à l’ambassadeur, il a souligné que l’histoire de la seconde guerre mondiale interpelle la communauté internationale à tirer des leçons afin d’éviter à répéter des erreurs fatales à l’avenir, car le monde doit être étroitement lié à l’unité, à la coopération et à la combinaison organique des intérêts nationaux, régionaux et mondiaux, mais pas au recours à la force contre un Etat indépendant.

C’est pourquoi, a-t-il dit, « la Russie continuera à travailler à l’assainissement de la situation dans le monde et contribuera à surmonter de manière politique et diplomatique les nombreux conflits et crises ».