Des membres de l’organisation non gouvernementale SOS Sahel internationale, conduits par le superviseur du projet Eau du bureau de l’ONG à Djibouti, Jean Marie  Kadio, se sont rendus le 10 juillet dernier dans la localité rurale frontalière de Guélilé. Cette visite sur le terrain avait pour objectif le suivi des projets d’adduction d’eau potable et de la construction de latrines pour une dizaine de familles réalisés sur place par cette organisation humanitaire.

Ces  projets ont été menés en étroite collaboration avec des bénévoles de l’Association des Jeunes du Village d’Assamo (AJVA), leur partenaire dans la région. Soulignons au passage  que le projet d’adduction d’eau potable aux habitants de ce village frontalier a bénéficié de l’appui financier de l’union européenne et de l’appui technique de la direction de l’eau du ministère de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’eau et des ressources halieutiques.

Concernant la construction des latrines, le financement provient de l’agence française pour le développement (AFD). Ces réalisations  contribuent à l’atteinte du 7ème Objectif du Millénaire pour le Développement en matière d’environnement durable (eau potable et hygiène) et à l’amélioration de la santé et du bien-être de la population de la zone.

Rappelons que l’expertise et les initiatives des populations locales africaines sont au cœur  des actions de SOS Sahel. A cet effet, ses membres, en consultation avec des représentants de la population, identifient ensemble leurs besoins et leurs priorités. Outre la réalisation de certaines de leurs doléances, les visiteurs initient leurs interlocuteurs à devenir les acteurs principaux de leur changement. Pour cela, un comité de suivi et d’entretien est formé afin de ne pas attendre tout de l’extérieur.

Le chef de mission de l’ONG a déclaré que l’objectif de son organisation est d’approcher l’eau potable à tous les ménages du petit village. La ressource vitale doit couler en permanence des bornes fontaines  édifiées au sein des habitations.  La gestion et la surveillance  reviennent à leurs bénéficiaires qui doivent se l’approprier.

Ali Ladieh Ismaël