Sous les lustres du Sheraton ont débuté hier matin les travaux de la 9ème réunion du comité de pilotage de la stratégie pour la résilience aux catastrophes dues à la sécheresse, de son acronyme anglais IDDRSI, initiée par l’IGAD. Le ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources Halieutique, Mohamed Ahmed Awaleh,  a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises en présence de l’ambassadeur de l’Union Européenne à Djibouti, Adam Koulach, du secrétaire exécutif et du directeur de la division de l’agriculture et de l’environnement de l’IGAD respectivement Mahboub Maalim et Mohamed Moussa, ainsi que des représentants des pays partenaires de cette stratégie qui consisteà mettre fin aux crises de sécheresse dans la région, à savoir: la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, l’Union européenne, USAID, l’Allemagne, la Suède, le Danemark, la Finlande, la Norvège…etc, et ceux des pays de la région.

Suite à une forte sécheresse qui a dévaste la région en 2010-2011, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’IGAD et ceux de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), ont lors d’un sommet organisé à Nairobi le 9 septembre 2011, pris la décision de mettre fin aux situations d’urgence provoquées par les sécheresses dues aux changements climatiques. C’est ainsi que le secrétariat exécutif de l’IGAD a élaboré une stratégie intitulée ‘‘IDDRSI’’ (Initiative de l’IGAD sur la résilience à la sécheresse et sa durabilité). Cette dernière vise à lutter contre les effets de la sécheresse et les chocs qui y sont lies de manière durable et globale dans la région de l’IGAD. Les travaux de cette 9ième réunion ont été  lancés hier matin au Sheraton par le ministre de  de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources Halieutique (MAEPE-RH), Mohamed Ahmed Awaleh, en présence de l’ambassadeur de l’Union Européenne à Djibouti, Adam Koulach, du secrétaire exécutif et du directeur de la division de l’agriculture et de l’environnement de l’IGAD respectivement Mahboub Maalim et Mohamed Moussa, ainsi que des représentants des pays partenaires de cette stratégie qui consiste à mettre fin aux crises de sécheresse dans la région, à savoir: la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, l’Union européenne, USAID, l’Allemagne, la Suède, le Danemark, la Finlande, la Norvège…etc, et ceux des pays de la région, consiste à présenter des actions cohérentes pour répondre aux besoins de l’ensemble des communautés rurales pour renforcer la politique de développement durable en introduisant des mesures de prévention et de gestion des risques en vu d’améliorer la sécurité alimentaire et réduire ainsi la vulnérabilité des populations touchées par les catastrophes dues à la sécheresse.

Traiter les causes profondes de la vulnérabilité dans les zones rurales. Après un mot de bienvenue, le ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources Halieutique, a d’emblé déclaré que beaucoup d’efforts ont été menés depuis le sommet tenu à Nairobi en septembre 2011, qui a conduit au lancement de l’Initiative de l’IGAD sur la résilience à la sécheresse et sa durable (IDDRSI). M. Mohamed Ahmed Awaleh  a rappelé aussi que  l’initiative IDDRSI est une stratégie de 15 ans qui se fera en 3 phases de 5 ans chacune, visant à traiter les causes profondes de la vulnérabilité dans les zones rurales sujettes à la sécheresse. «La première phase de 5 ans s’est écoulée et la première génération, de projets de résilience sont en cours de réalisation avec un impact positif sur les communautés rurales vulnérables», a-t-il ajouté. Le ministre a souligné en outre que la majorité des têtes de bétails ont survécu aux effets de la récente sécheresse dans la région grâce au développement des systèmes pastoraux et agropastoraux qui ont pérennisé les pâturages et les ressources en eau. Il n’a pas manqué par la suite de remercier les partenaires au développement et les donateurs qui ont soutenu cette initiative.

«Je suis assez confiant qu’ils seront avec nous pendant les deuxièmes et troisièmes phases, car la résilience à la sécheresse ne peut pas se développer dans un court laps de temps», a-t-il lancé à l’endroit des représentants des organismes partenaires et des pays donateurs réunis pour cet occasion par l’IGAD.  

Fin connaisseur du sujet, le ministre Mohamed Ahmed Awaleh a mis l’accent sur la nécessaire mise en œuvre des grandes lignes directrices du document de référence de base pour l’exécution de la stratégie de résilience à la sécheresse et le Document de Programme de Pays (DPP) qui selon lui ont été validés en août 2012.

Pour le directeur de la division de l’agriculture et de l’environnement de l’IGAD, Mohamed Moussa, il s’agit de se  préparer pour un engagement plus efficace des cinq prochaines années.

«La première phase de la stratégie IDDRSI, qui comprenait les cinq dernières années, était principalement une période de mobilisation, de prescription et d’essai afin d’attirer l’attention sur le problème de la sécheresse persistante, poser les plans de l’IDDRSI; et tester les outils préconisés pour la résilience à la sécheresse. Alors que nous réaffirmons notre engagement envers l’objectif de mettre fin aux situations d’urgence dues à la sécheresse, nous planifions pour les cinq prochaines années, je suis très encouragé et confiant que nous sommes sur la bonne voie» a déclaré Mohamed Moussa.

Quant au secrétaire exécutif de l’IGAD, Mahboub Maalim, il a défendu la pertinence d’une meilleure coordination de l’aide humanitaire et l’aide au développement.

Des propos qui n’ont pas laissé indifférent le chef de la représentation diplomatique de  l’Union européenne à Djibouti. Puisque l’ambassadeur Adam Kulach s’est engagé à soutenir cette initiative de l’IGAD d’une importance capitale dans la lutte contre les effets des sécheresses dues aux changements climatiques. 

Rachid Bayleh