L’aquaculture ou halieut- culture désigne toutes les activités de productions animale ou végétale au milieu aquatique. L’aquaculture se pratique dans les rivières ou dans les étangs, en bord de mer. Ces activités ont pour nom « Cultures marines » ou « Mariculture ».  Celle concernant spécifiquement la production des poissons se nomme la « pisciculture ».  L’aquaculture est souvent utilisée pour la consommation alimentaire ou pour réintroduire dans l’environnement où les poissons ont été surexploités ou ont disparu pour d’autres causes (pollution, etc.). En effet, la République de Djibouti, à l’instar d’autres pays africains, prend part à la pratique de l’aquaculture. De ce fait, un projet d’aquaculture marine de l’équipe des experts agricoles de la Chine à Djibouti est établi à Douda. De la sorte au 1erOctobre 2019 commence le nivellement et compactage d’un site de 2500 mètres carrés en bord de mer à Douda. Ensuite, il est entrepris la construction de fondation et corps principal de l’étang et la construction d’auvent. Sur le site est construit deux étangs à poissons en béton armé de 150 mètres carrés chacun. Il y a aussi l’installation et la mise en service d’une pompe à eau, d’un générateur et de l’aérateur.  La profondeur des puits est de 5 mètres et demi et d’un mètre de diamètre.  A l’intérieur du site est placé un conteneur de 20 pieds avec portes et fenêtres pour les aliments des poissons. Ce lieu affecté à l’activité du l’aquaculture depuis 2019 est surveillé sans arrêt par des gardiens autochtones. Nous avons pu observer qu’à l’intérieur des étangs des poissons de type en mouvement dans l’eau, le plus gros atteint déjà 5 kilos. Aucun poisson n’est atteint par une quelconque maladie jusqu’à présent. La tâche de production des poissons à Douda est fournie par un expert chinois en aquaculture marine Yang Guoquan et son collaborateur et interprète Xie Yihua et un ingénieur djiboutien en pêche et aquaculture Adboulkadir Mohamed Djama. Chaque  quinzaine du mois les deux étangs sont immaculés de toute putréfaction par les ingénieurs et travailleurs du Site.  Ce projet d’aquaculture marine de Douda est encore soumis aux expériences et l’espoir de procurer dans l’avenir des poissons de grande qualité nutritionnelle et peu coûteux dans les marchés semble envisageable. 

Djibril Abdi Ali