Le ministre des Affaires musulmanes, de la Culture et des Biens Waqfs, Moumin Hassan Barreh, s’est rendu dans la journée du 22 au 23 avril dans la région de Dikhil en vue d’entreprendre une visite technique des sites du bassin du Lac Abbé.
Cette opération s’inscrit dans le cadre du processus d’inscription du Lac Abbé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO entamé en 2020. A ce sujet, il y a lieu de souligner la coopération existante entre le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et plus particulièrement du CERD en charge de la recherche archéologique entre autres alors que le ministère de la Culture est plus concentré sur la préservation, la sauvegarde, la protection et la revalorisation des biens culturels dont fait partie le patrimoine archéologique.
Dans ce cadre, les deux institutions ministérielles concourent ensemble à la restitution des biens culturels se trouvant à l’étranger.
C’est dans ce contexte que le ministre Moumin Hassan Barreh, accompagné de plusieurs ministres, du sultan de GOBAAD, du préfet et du président du conseil régional de Dikhil, des directeurs généraux et d’autres personnalités, s’est rendu sur le site de Bourogali, de Dhakaley et d’Assa- Koma. Sur les lieux, le ministre s’est réjoui de l’existence d’une certaine préservation des biens culturels enfouis sous la terre.
Sur ce point, il faut rappeler que ces biens culturels comme le mammouth, élaphus reckii, datant de 3 millions d’années rejoindront le musée national de Djibouti qui comprendra un pavillon archéologique. Cette zone de Bourogali (avec ces mammouths datant de plusieurs millions d’année), située dans le bassin de Dhakatleh regorge de richesses archéologiques témoignant de l’existence de vie humaine dans cette région et notamment le nouveau site de Antagari qui est composé entre autre de sépulture séculaire qui retrace l’existence d’une vie dynamique et fait l’objet d’études et de recherches des archéologues français et du CERD.
Par la suite, la délégation s’est déplacée vers les fuméroles du Lac Abbeh, datant de plusieurs millions d’années.
A ce niveau, le lac Abbeh présente un caractère spectaculaire et parfois insolite des paysages naturels.
Cette région participe à plus d’un titre à la réputation mondiale de Djibouti pour ceux qui s’intéressent à la cinématique du globe. Il présente toujours un intérêt attractif considérable pour le domaine de la cinématographie.