Le ministère de la Justice et des affaires pénitentiaires, chargé des droits de l’Homme, a abrité du 1erau 4 novembre au Djibouti palace Kempinski un atelier de discussions au profit des chefs de juridiction et des magistrats djiboutiens.

La formation a été animée par Mme Chantal Bussière, une ancienne juge d’instruction  française ayant plus de 40 ans d’expérience dans le milieu.  L’atelier de débats portait  sur la question de la modernisation de la justice et des outils de gestion des juridictions. En outre, la modernisation et la gestion efficiente de la justice se posent à Djibouti comme ailleurs une nécessité face aux mutations rapides de la société désormais en quête de dialogue, de concertation, de transparence et de confiance. D’autre part, ce programme  s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la justice (PAJ) financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le PNUD. L’expérience de Mme Bussière, en tant qu’ancienne directrice de formation a permis aux chefs de Juridiction de suivre des modules de formation de l’école nationale de la magistrature française.

Des éléments de méthodologie tels que l’élaboration de rapports annuels d’activité, les projets de juridiction, la tenue de réunions de gestion, ainsi que des outils de gestion des ressources humaine sont été passé en revue et ont nourris les échanges entre les personnels de justice.

Cet événement a offert une opportunité unique d’échange et de partage d’expérience pour les participants, contribuant ainsi au renforcement de leurs compétences et à l’échange de bonnes pratiques dans le domaine de la justice.  Les Chefs de Juridiction et les Magistrats en sortent mieux outillés pour faire face et répondre aux attentes universelles des justiciables en matière de Justice, à savoir des décisions de qualité dans des délais raisonnables, et une justice rendue qui soit impartiale et à leur écoute.

Source : Ministère de la justice