A travers le monde, le 7éme art demeure à la fois un art populaire, un divertissement mais aussi un secteur qui promeut le rayonnement culturel. Habitués aux feuilletons télévisés de la chaîne nationale, les Djiboutiens auront désormais leur propre cinéma.

Une aspiration qui est en passe de devenir une réalité avec l’avènement des métiers du cinéma dans notre pays. Pour rappel, le président de la République avait lancé en février dernier au palais du peuple, une industrie cinématographique nationale.

Crucial, cet événement a marqué le début d’un rayonnement culturel et de surcroît une formidable opportunité pour la création d’emplois.C’est aussi, un tremplin pour le secteur du tourisme, un secteur clé pour le développement économique du pays.

Inédit, l’édification d’une industrie du cinéma en parfaite symbiose avec la spécificité de notre société ne peut se faire sans la mise en place d’un organe dédié au développement du secteur de la cinématographie.     

Cet organe sera appelé à promouvoir et à développer les métiers du cinéma.L’institut djiboutien des Arts et de la cinématographie, de son abréviation IDAC, est chargé d’unesérie de missions telles que la formation artistique à travers les actions de création et de production culturelles et artistiques.

Il va assurer également le renforcement des capacités nationales surtout dans les domaines des arts et de la culture en donnant son avis sur toutes les questions de formations artistiques initiées par les départements spécialisés de l’enseignement public.

En matière de cinématographie, l’IDAC va assurer la mise en œuvre de la politique de l’Etat pour le développement du secteur cinématographique et la contribution à la promotion des films djiboutiens tournés sur le territoire national ou à l’étranger.Il devra favoriser l’exploitation des potentialités touristiques de Djibouti et la diversité de ses paysages en encourageant les échanges entre professionnels du cinéma que ce soit à Djibouti ou à l’extérieur du pays.

L’IDAC aura pour mission de favoriser la production de film d’actualité, dedocumentaires, et des films de long métrage mais aussi la conservation et la gestion des archives documentaires et cinématographiques.

L’IDAC développera la production et la coproduction de films avec des partenaires étrangers et tiendra le registre public de la cinématographie. Par ailleurs, l’institution aura à délivrer les autorisations d’exploitation cinématographique, de tournage de films sur le territoire national et de la carte d’identité professionnelle.

Autant dire que l’IDAC est l’acteur clé dans le développement et la promotion de l’industrie cinématographique et surtout la création d’opportunités nouvelles pour les jeunes désireux de faire carrière dans le 7éme art.

Sadik Ahmed