Neuf ans après les calamités meurtrières qui ont touché le nord-est du Japon le 11 mars 2011 et qui ont causé 19.000 morts et provoqué une catastrophe nucléaire, les djiboutiens se recueillent en silence avec leurs amis japonais résidant dans notre pays.

La cérémonie commémorative de cette tragédie, qui avait gravement endeuillé le pays du soleil levant dans la seule journée du vendredi 11 mars 2014, s’est déroulée, pour la 9 ième année consécutive sur la place Tokyo, sise dans la commune de Ras Dika.

L’événement a rassemblée l’après-midi de mercredi dernier sur cette place, dédiée à l’amitié Djibouto-japonaise, l’ambassadeur du Japon accrédité à Djibouti, Koji Yonetani, le commandant de la force d’auto-défense du Japon, le vice-amiral Daisuke Kajimoto, le représentant-résident de la JICA à Djibouti, Toru Togawa, un bon nombre d’adhérents de l’association JICA-Djibouti, dont le président Tabarek Mohamed Ismaël et une foule composée, des membres de la communauté nippone à Djibouti, et leurs amis djiboutiens membres de l’association JICA-Djibouti. Tous ont ensemble observé une minute de silence pour honorer la mémoire des milliers de disparus nippons. Dans une brève allocution,l’ambassadeur du Japon à Djibouti, Koji Yonetani,a d’abord exprimé des condoléances aux familles de tous ceux qui ont péri lors de ces catastrophes.

L’ambassadeur a exprimé « ses profondes gratitudes envers la solidarité qu’a montré le peuple djiboutien  durant les moments difficiles qu’à traverser le Japon et il a ajouté que les amitiés qui lient nos deux pays et les deux peuples sont tellement importantes » a-t-il déclaré en substance.

Notons au passage que depuis 2012, l’Association des anciens stagiaires organise chaque année la cérémonie de commémoration. En outre, elle soutient la coopération japonaise, à travers, entre autres, l’assistance aux jeunes volontaires japonais affectés à Djibouti.

En fin de cérémonie ils ont planté des arbres à la mémoire des victimes du tremblement de terre et du tsunami.

Mohamed Chakib