Sous l’égide du ministère chargé de la décentralisation auprès du ministère de l’intérieur a été inaugurée lundi dernier une antenne régionale aux diverses filières universitaires de l’institut Africain de Djibouti à Ali-Sabieh, chef-lieu de la région éponyme.
Pour rappel, l’Institut Africain de Djibouti, établissement d’enseignement supérieur vous propose des formations sanctionnées par des certificats et diplômes internationalement reconnus en Licence et Master, en formation initiale et continue. L’institut forme des managers de haut niveau dans tous les métiers de gestion et Génie Informatique.
L’IAD a bâti sa réputation sur la qualité, la rigueur et la pertinence de ses enseignements. Ses programmes s’enrichissent de leur propre histoire, mais aussi de l’expérience et l’expertise des partenaires de l’institut.
L’IAD offre des bourses pour ses filières Master (bourses destinées aux 2 premiers lauréats de la Licence professionnelle).
Après Djibouti-ville, la capitale, depuis peu, cet institut agrée par l’état djiboutien a ouvert ses portes à Ali-Sabieh dans les anciens locaux de l’organisation humanitaire LWF pour faciliter aux étudiants Assajogs ou aux enseignants exerçant sur place à suivre leurs études supérieurs.
La cérémonie officielle d’inauguration de cet établissement d’enseignement supérieur a vu la participation du secrétaire exécutif du ministère chargé de la décentralisation, Mohamed Issa Faradj, les députés Abdi Khaireh Dirieh et Haroun Hassan Guedi, représentants de la région dans l’hémicycle national, du préfet de la région, Moussa Aden Miganeh, du président de l’instance régionale de la décentralisation, Omar Ahmed Waïs, du directeur général de l’Institut Africain de Djibouti Abdourahman Omar Abdilahi, des chefs coutumiers, des femmes actives de la société civile, les étudiants inscrits, leurs tuteurs et d’autres.
Déjà, les assajogs avaient appris l’installation d’une branche de l’Institut Africain de Djibouti (I.A.D) dans leur ville lors de la foire régionale ou des membres de l’institut avaient pris place dans un stand pour une large vulgarisation de multiples offres d’études supérieures et de formations diverses de leur institut auprès du public.
A cette occasion, l’Institut Africain de Djibouti a informé les étudiants Assajogs et à tous ceux qui souhaitent poursuivre un cursus universitaire que les inscriptions du cycle licence et Master sont ouverts pour l’année Académique 2020/2021.
En outre, ils ont fait savoir que l’IAD a signé des conventions de partenariat avec EXIM Bank et Salaam Bank pour le projet de prêt universitaire à taux zéro pour toute personne détenant un compte bancaire en leur sein. C’est une première à Ali-Sabieh-ville, et beaucoup d’étudiants djiboutiens de la capitale en témoignent la qualité des enseignements-apprentissages prodigués par l’IAD.
Le préfet Moussa Aden Miganeh a accueilli solennellement l’inauguration de cette antenne locale de l’institut Africain de Djibouti: « c’est pour moi un immense plaisir, une grande joie et un immense privilège aussi d’être avec vous, pour cet événement sans précédent, c’est-à-dire l’inauguration d’un établissement d’enseignement supérieur ici à Ali-Sabieh, chez nous. L’ouverture de cette entité d’études supérieures constitue un véritable pas vers l’émancipation de la région et surtout un véritable avantage en termes de la décentralisation. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une vision de développement régional émanant de la volonté du président de la république, son excellence Ismaël Omar Guelleh. Permettez-moi de souligner l’importance que représente cet institut pour les habitants de la région d’Ali-Sabieh. En effet, c’est une grande opportunité et un grand soulagement, d’abord, pour les étudiants assjogs de pouvoir continuer leurs études supérieurs dans leur propre région auprès de leurs proches et pour chaque résident désireux de poursuivre leurs études. Et pour les parents qui seront déchargés, désormais des frais de prise en charge de leurs enfants qui poursuivent leurs études à Djibouti. Aujourd’hui, nous avons de quoi être fier en tant qu’Assajog et nous nous réjouissons qu’Ali-Sabieh soit la première région qui accueille un tel événement et un tel institut, » a-t-il mis en exergue dans son discours.
Quant au président du conseil régional, Omar Ahmed Waïs, il s’est dit fier d’accueillir l’institut Africaine de Djibouti dans sa région en souhaitant à ses promoteurs la bienvenue à Aska-ville.
Pour sa part, le secrétaire exécutif du ministère de la décentralisation a déclaré en ces mots : « la mission formulée par l’institut Africain de Djibouti qui devrait porter l’offre d’un enseignement de qualité avec l’objectif de former les décideurs de demain est une mission cruciale pour le département ministériel de la décentralisation. Et cela s’avère être un des moyens efficaces pour lutter contre le chômage des jeunes qui demeure une préoccupation majeure pour notre gouvernement. En effet que serait la finalité d’une décentralisation sans une jeunesse bien formée, a-t-il souligné. En ajoutant, que deviendrait cette décentralisation en l’absence des jeunes filles et garçon sans un savoir faire reconnu et que serait l’avenir des régions de l’intérieur du pays sans entrepreneur qui devrait faire venir la main d’œuvre qualifiée de la capitale. Je suis convaincu que nos pôles de développement régionaux profiteront des ambitions exprimées par des institutions privées comme l’Institut Africain de Djibouti notamment par la formation des futurs entrepreneurs. Permettez-moi de rappeler en présence de tous ces acteurs et du président de l’I.A.D, un des marqueurs important de la décentralisation qui est son programme d’appui nommé ADIL. Celui-ci a été lancé le 17 Septembre dernier à Dikhil. Il est étalé sur une période de quatre ans soit un terreau de réflexions et de collaboration entre les responsables régionaux et des institutions qui développent des enseignements donnant une large part à la formation pratique.»
A son tour, le président de l’I.A.D a expliqué aux tuteurs d’élèves présents sur place l’importance de la création de cet institut de formation d’études supérieures. A notre époque, nous n’avions pas d’opportunités identiques qui permettraient de poursuivre des études supérieures tout en restant chez soi. Et pour les parents d’élèves le financement des études de leurs enfants à l’étranger coûtait très cher. La création de cet institut, ici à Ali-Sabieh, a pris beaucoup de temps. Il a été rendu possible grâce à la collaboration avec les responsables du ministère de la décentralisation et du préfet de la région. Aujourd’hui, je ne manquerais pas de les remercier tous.
Les officiels comme les porte-voix de la population de la région ont tous accueilli avec enthousiasme le rapprochement des études supérieures privées aux étudiants de la région.
ALI LADIEH