L’Association Djiboutienne d’Addis-Abeba (ADA) a organisé une cérémonie de rupture du jeûne collective (ou Iftar) le mardi 11 mai 2021, soit la 29ème journée du mois béni de Ramadan, à l’hôtel Sheraton d’Addis-Abeba, Ethiopie.
Pour la deuxième année consécutive, cette rupture collective du jeûne a rassemblé une quarantaine des membres de l’association, des membres de la communauté résidente, des étudiants Djiboutiens et des invités de marque.
Le but étant de passer un moment de communion, de partage et de renforcement des liens déjà existants entre les fils et les filles du même pays.
Comme à l’accoutumée dans la tradition Djiboutienne, les jeûneurs ont rompu leur jeûne avec des dattes, des boissons, des sambousas et des fruits.
Après les prières collectives de Maghreb, les participants ont été conviés à se servir le repas principal, sous forme de buffet.
En effet, le ramadan, l’un des piliers de l’Islam dont il est recommandé de se reconcentrer sur la foi, la générosité envers les proches, les voisins et à toute personne nécessiteuse, pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
C’est pourquoi l’association ADA,en parfaite coordination avec le Chef de la représentation diplomatique de Djibouti en Ethiopie, collecte des fonds, chaque année, dans le but d’accomplir leur devoir de solidarité et de générosité envers leurs compatriotes surtout des étudiants, restés loin de leurs familles, et à d’autres familles touchées par la crise économique.
Prenant la parole devant les invités, le Président de l’association M. Ibrahim Abdi Djama, a souhaité la bienvenue à l’ensemble des convives et a rappelé que la rupture collective du jeûne est un moment clé du Ramadan surtout quand elle est partagée collectivement et c’est la raison pour laquelle elle a été maintenue tout en respectant les gestes barrières contre la Covid-19.
Aussi, le Président de l’ADA s’est félicité de l’organisation de cette cérémonie qui a permis aux familles et aux amis vivant dans de différents quartiers de la capitale de se rencontrer dans une ambiance agréable du mois béni du Ramadan d’Addis-Abeba, tout en promettant qu’elle sera renouvelée dans les prochaines années.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que l’ambassadeur Mohamed Idriss Farah n’a pas pu assister à cette réception pour des raisons professionnelles importantes.
Malgré un deuxième Ramadan confiné, cette cérémonie d’Iftar collectif s’est déroulée dans une atmosphère conviviale où chacun était heureux d’y assister et de partager des moments de joie et des réjouissances familiales avec les autres participants.